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- Interview d'Anton Parks -
Questions posées par ses lecteurs
de l'ancien forum officiel © janvier 2011

 

Questions concernant le contenu des ouvrages :

Rise (via le forum) : Le sujet de la symbolique est très important dans les Chroniques. Que ce soient les animaux (le poisson, le loup, le renard, le faucon, etc.) ou autres (l'arbre, le feu, le sous-sol, les étoiles sombres...). Tous semblent être sacrés à un moment dans la saga. Mais, sont-ils de simples moyens de se comprendre, d'imager un concept ou ont-ils une portée, une substance très forte qui dépasse le simple cadre du symbole ? Le sujet du Niama, de la kundalini, l'humain y est t-il hermétique ? Est-ce censé permettre d'accéder à un état d'être supérieur ou est-ce juste un "outil", un pouvoir ?

Anton Parks : A la différence de notre civilisation moderne, les plus anciennes cultures ont toujours su garder un rapport étroit avec la nature. Le meilleur exemple qui peut illustrer ceci est celui des Amérindiens. Ces derniers, comme les Hopis, sont reliés à la Terre Mère et ses créatures, l'objectif étant de vivre en harmonie avec le bas (la nature) et le haut (l'univers). Pour les Amérindiens, comme pour les anciens Egyptiens, tout est habité par une forme de vie, du peuple animal, végétal, minéral, jusqu'aux symboles les plus insignifiants. Associer des symboles d'animaux au monde humain, c'est donner la possibilité à l'être humain d'acquérir magiquement les propriétés distinctives de l'animal totem.
Le cas qui nous occupe dans le T3, le Réveil du Phénix - celui des animaux associés aux veilleurs et leurs descendants - est très clair. Le loup et le faucon ont ce point en commun d'être de redoutables prédateurs ; le loup grâce à son odorat infaillible et le faucon grâce à sa vue exceptionnelle. Tous les deux sont de grands veilleurs du monde animal et tous deux renferment le symbole de la lumière. Il n'est donc pas étonnant de les retrouver comme totems attribués aux dieux ou demi-dieux veilleurs qui combattent l'obscurité.
Ce thème a été décliné pour de nombreux films. Je pense par exemple à la série Underworld où l'on voit des loups-garous (projection des suivants Nungal-Neferu) en conflit avec leurs frères vampires (Kingu), alors qu'ils ont une origine commune. Un autre exemple : la série Aliens vs Prédators, où la carrure et la force des Prédators ressemblent fort à celles des suivants d'Osiris et d'Horus (Nungal-Neferu). Ces derniers se battent contre les reptiles Aliens (les Anunna)… Là, nous sommes au cœur du monde des archétypes.

Concernant votre question à propos du Niama, voici ce que je comprends : il existerait deux formes de Niama, le Niama de pouvoir acquis par filiation génétique et le Niama obtenu par la sensibilité et l’ouverture. Dans le premier cas, on est coupé des autres et du monde (cf. les Usumgal), dans le deuxième cas, l'individu serait plutôt ouvert au monde (cf. les Amasutum, particulièrement l'ancienne souche). Ainsi, vous comprenez dans quelle situation délicate se trouvait Sa'am-Osiris.

Philomène (via le forum) : Des hiéroglyphes auraient été trouvés en Australie dans une zone en grés, l'écriture semble particulièrement ancienne et très peu de personnes sont capables de déchiffrer le texte. Apparemment, c'est le fils d'un roi égyptien qui est mort, mordu par un serpent. Dans votre dernier livre, j'ai cru comprendre que l'Australie avait été une région où des Gina'abul avaient vécu, qu'en est-il exactement ?

Anton Parks : L'Australie n'est véritablement évoquée qu'au début du T2, lors de l'arrivée du clan de Nammu et de ses deux jumeaux, après la grande bataille céleste. A cette époque très lointaine, le système hiéroglyphique n'existait pas encore chez les Gina'abul. Ces hiéroglyphes australiens doivent provenir d'occupants d'un bateau égyptien échoué en Australie il y a plusieurs milliers d'années.
De 1947 à 1977, le Dr Thor Heyerdahl a organisé plusieurs expéditions visant à démontrer que les océans pourraient avoir été traversés avec des embarcations les plus primitives que l'on connaisse. En 1970, il fit fabriquer un bateau (Râ II) en papyrus comme les réalisaient les anciens Egyptiens, et il traversa l'Atlantique en 57 jours, du Maroc jusqu'à l'île de la Barbade…

Apademak (via le forum) : Question relative à la généalogie des personnages. Il est dit dans les Chroniques que Ptah est une figure primitive d'Osiris. Dans ce cas, pourquoi les annales égyptiennes (Liste royale d'Abydos, Papyrus de Turin, Pierre de Palerme, textes de Manéthon) en font deux êtres distincts, ayant régné à des époques différentes ? Par exemple, selon Manéthon (plus précisément Eusèbe de Césarée citant le prêtre égyptien) il est dit : "Le premier homme (ou dieu) en Égypte est Héphaïstos (Ptah), qui est aussi connu des Égyptiens comme l'homme qui a découvert le feu. Son fils Hélios (Râ), auquel a succédé Sôsis (Shu). Puis vinrent à leur tour, Cronos (Geb), Osiris, Typhon (Seth), frère d'Osiris, et enfin Orus (Horus), fils d'Osiris et d'Isis" (Waddell: 1964 [1940] p. 3-5).

Anton Parks : Les différents protagonistes des Chroniques possèdent des vies très longues. La façon dont ils s'y prennent pour vivre quasi éternellement n'est traitée qu'à partir du T3. Comme cela est précisé, il s'agit d'un secret dont personne ne parle, mais qui se vit. Il aura fallu attendre le jeune Horus pour que ce sujet soit évoqué dans le cristal.
Donc, pour en venir à votre question, nous savons dès le T1 que les Gina'abul possédaient différents noms, différentes épithètes selon les régions, mais aussi selon les âges. Les listes royales rédigées par des mortels ne peuvent pas prendre en compte cet aspect dans sa totalité. Les humains qui se sont attachés à énumérer les années de règne des dieux ou de leur descendance semi-divine (de façon plus ou moins réelle), ne se sont pratiquement jamais risqués à suivre à la trace la vie d'un dieu parce que toutes les périodes de temps que cela représentait défiaient leur compréhension. Je m'explique cette chronologie très simplement :

Ptah = le Gina'abul Sa'am (les deux sont des façonneurs, des cloneurs)
Geb = le dieu sumérien Enki (les deux sont des seigneurs de la Terre)
Osiris = le dieu akkadien Ea (les deux figurent à la fois l'élément terrestre et l'eau). Le lien entre ces trois aspects du même personnage sont confirmés dans la littérature égyptienne étant donné que Ptah et Osiris sont étroitement associés dès l'Ancien Empire.

Concernant Râ, j'ai démontré qu'il s'agissait de Her-Râ (à Sumer et Akkad : Erra). En Egypte, on retrouve ce dieu sous deux formes : Râ et Horus l'ancien. J'ai noté dans le T2 que ce personnage avait été cloné avec des gènes de Sa'am (Ptah), que l'on peut donc regarder comme son géniteur. Il y a toujours du vrai dans les chronologies, mais elles ont souvent été déformées pour les raisons évoquées plus haut.

Apademak : De même, si Shu et Tefnut (les parents de Geb et Nut) sont une forme primordiale d'Osiris et d'Isis (cf. Testament de la Vierge) pourquoi sont-ils vus comme des personnages différents ayant régné à des époques différentes selon les annales ?

Anton Parks : Toujours pour la même raison abordée à l'instant. Isis / Osiris-Horus partagent des qualités gémellaires identiques aux légendaires Tefnut et Shu, ancêtres légendaires du panthéon égyptien. Ces personnages ont été inventés par le clergé. Je vous renvoie vers le T3 (note 18, p. 56) : le clergé héliopolitain a associé l'air "Shu" et l'humidité "Tefnut" (images inversées d’Isis et Osiris) à Atum-Râ, afin qu’ils forment ensemble une nouvelle triade pour remplacer celle d’Osiris-Isis-Horus. Sous la IIe dynastie, les spéculations cléricales ont fait d’Atum-Râ (An) le dieu unique qui s’était engendré de lui-même, celui que l’on prie et adore (YAW en égyptien), autrement dit le YHW de la Bible. C’est à cette même époque que le dieu Râ (Horus l'aîné), garant de la stabilité du pays, fut totalement absorbé par Atum.

Rise (via le forum) : Après avoir déclenché une guerre pour reprendre le pouvoir sur les Amasutum et établir le patriarcat, An siège au conseil où sont également Osiris, Horus et Aset ! Pourquoi un tel conseil réunirait-il des ennemis ? Sont-ils toujours ennemis ? Car a priori le Mardukù est caduc... An est-il vraiment le maître de son camp ou a t-il perdu le pouvoir face à Enlil ? (Il est dit qu'il a un faible pour lui). An se complairait à être l'éminence grise derrière le bras armé (Seth) ? Mais, alors pourquoi garde-t-il un contact avec "la bande d'Osiris" ?

Anton Parks : Même s'il n'était pas toujours présent sur Terre, An devait pouvoir s'assurer de garder le contrôle absolu des Gina'abul rescapés de la guerre contre Tiamata. Il en était responsable depuis leur arrivée sur Terre. En politique, le fonctionnement est resté le même. Il y a le pouvoir en place avec son grand administrateur ou président (Enlil) et ses différents ministres (les Anunnaki) qui sont opposés aux autres partis (Enki-Osiris ; Ereskigal-Isis ; les Amasutum ; les Ama'argi ; les Nungal…). Au-dessus, se situent ceux qui détiennent le pouvoir et la technologie et qui donnent leurs directives, à savoir dans notre société : les banques, les industriels, les lobbies agroalimentaires et pharmaceutiques que l'on pourrait comparer dans l'histoire qui nous occupe à An, aux Usumgal et leurs Anunna de Mars. Au-dessus d'eux, se trouvent les Kingu… C'est de la pure stratégie politique.

Dificultnspa (via le forum) : Pour moi, la seule question est de savoir ce que pense Anton des cartes et des spéculations que j'ai mises sur ce post : viewtopic.php?f=16&t=1152

Anton Parks : Je viens de survoler vos messages en question. Je trouve votre approche très intéressante et je n'y vois, à première vue, rien à redire. Bravo.

Apademak : Qui sont les souverains mentionnés par la Liste royale sumérienne et qui possèdent des durées de règne extrêmement longues ? Sont-ils des Annuna(ki) ?

Anton Parks : Il n'existe pas une liste, mais différentes, comme les listes B, G, la chronique royale babylonienne, etc. Je connais bien ces différents documents pour les avoir lus comme vous. Comme ces renseignements ne se trouvaient pas clairement inscrits dans le Girkù, je n'ai pas pu les placer dans les Chroniques. J'ai juste placé un extrait de la liste G, comme citation, au début d'un chapitre du T2 où il est question de la royauté sur Terre. Je peux simplement vous donner un avis : j'imagine qu'il puise effectivement s'agir d'Anunnaki, voire aussi de descendants d'Anunnaki. C'est ce qui me paraît le plus probable.

Tony (via mail) : Anton Parks parle d'un métal capable de repousser l'énergie développée par le Girkù. Il est nommé "fer du ciel" dans le Réveil du Phénix (armes de Seth et de Râ). Quel est ce métal mystérieux ? A-t-il été (re)découvert par l'homme récemment ? Cela a-t-il un rapport avec l'orichalque mythique ?

Anton Parks : A notre époque, le mélange des métaux est une science qui en est à ses débuts, de nouveaux métaux ayant été découverts depuis peu. Il y a déjà eu une avancée considérable dans ce domaine et des nouveaux alliages très durs ont vu le jour ces dernières années. A travers ce que j’ai reçu, je ne connais pas la composition de ce métal, Heru n’étant pas intéressé par ce genre de questions. Cependant, comme il est dit que ce métal venait du ciel, il est possible qu'il ait lui-même fait l’objet d’un mélange et qu'il fut un alliage particulier capable de résister à de fortes chaleurs.

Ma Tudi (via le forum) : Comment se fait-il que les personnages du récit passent aussi facilement, sans danger, d'une dimension à l'autre ? Si je puis dire, comment osent-ils prendre ce risque à première vue inconsidéré ? On voit d'ailleurs que Sa'am, dans le premier tome, est conscient du risque mortel qu'il peut y avoir à se retrouver projeté dans une autre dimension à un endroit déjà occupé par un champ de matière dense animal, végétal ou minéral (problème des ossements sur la lune d'Esarra, puis hésitation dans le couloir souterrain de la Duat à Adhal). Mais très vite, dans le tome 2, avec par exemple la centaine d'Ama'argi partie éliminer les Musgir, le problème semble ne plus exister et tout le monde se transfère d'un plan à un autre sans se poser de questions et sans conséquences dommageables... (nous avons coupé la question trop longue, merci de vous reporter à l'original).

Anton Parks : Très intéressant, mais vous semblez percevoir le passage d’une dimension à l’autre comme une dématérialisation et une re-matérialisation un peu comme dans les séries Star-Trek et Stargate, où dans ces deux cas, il ne s'agit pas de passages entre dimensions, mais de voyages d'une 3D à une autre.
Il me semble que l'effet qui s'opère dans les Chroniques soit plutôt un glissement d'un individu d’une dimension à une autre, je vous rappelle que toutes les dimensions se chevauchent en quelque sorte, en tout cas, elles sont reliées. Je ne l'ai pas vu, mais je suppose qu’il doit se créer un réseau énergétique autour du corps de la personne qui tient un Gurkur en main, un peu comme une bulle invisible. Sa'am manipule un Girkù (un cristal), alors que les Ama'argi disposent de sphères Gurkur, ces technologies sont différentes. Avec un Girkù, la manipulation que demande ce genre de voyage fréquentiel demande beaucoup de concentration, sans doute pour créer ce champ de force, alors qu'avec un Gurkur, le franchissement se fait sans aucun effort. Concrètement, pour ce genre de transfert dimensionnel, le cristal Girkù s'utilise uniquement avec le Niama, ce qui rend sans doute la manipulation délicate parce qu'il faut être très concentré et centré : ce qui explique aussi la longue initiation de Sa'am-Enki.

Ma Tudi (via le forum) : Dans le T2, il est sans cesse question des étapes et circonvolutions entourant la création de l'Humanité Moderne (post-Namlu'u), de ses diverses versions noires et blanches. Or, jamais il n'est question de la version "jaune", Extrême-Orientale. Pourtant, aussi loin que puissent remonter les historiens dans leurs calculs en histoire démographique, les Extrême-Orientaux (populations situées aujourd'hui principalement en Chine, Corée du Nord et du Sud, Japon et une partie de l'Asie du Sud-Est) ont toujours représenté plus d'1/3 de la population humaine mondiale. Et leurs caractéristiques morphologiques sont aussi clairement distinctes des autres que peuvent l'être respectivement les peuples blancs et les peuples noirs sur Terre. Que peut donc nous dire Anton sur leur origine ? Selon lui, est-ce Nammu, Sa'am/Heru, Ninmah, An, des Kingu ou d'autres êtres encore qui sont à l'origine de cette version de la création humaine ? Pourquoi cette version ? Et pourquoi n'apparaissent-ils jamais jusqu'à ce stade du récit des Chroniques ?

Anton Parks : La réponse à cette question se trouve dans le T3, à la fois lorsqu'il est question de l'origine des Amérindiens et sur le graphique jaune des races adamiques au milieu du livre, où vous verrez que les branches amérindiennes et asiatiques se divisent aux environs de 80.000 av. J.-C. Comme je l'ai rappelé dans l'introduction du T3, les notions de temps sont difficiles à évaluer dans les Chroniques. Donc, pour déterminer cette date, je me suis simplement basé sur celle annoncée par Ours Blanc (Cf. dossier : Atlantis contre Mu sur notre site).

Les Asiatiques et les Amérindiens possèdent une particularité génétique collective qui tendrait peut-être à prouver leur origine commune : la marque dite mongolique ou mongoloïde. Elle est généralement de coloration bleu-vert et parfois bleu-gris. Habituellement, elle disparaît totalement à l'âge de deux ou trois ans. Elle mesure entre 1 et 3 cm et elle est souvent située dans le bas du dos, dans la région du sacrum ou sur le coccyx. Elle est présente dès les premiers jours chez la totalité des bébés d’ascendance asiatique, inuit, amérindienne, mais aussi africaine. Concrètement des branches dont Nammu et son fils étaient directement responsables ! Etonnante constatation : n'importe quel romancier aurait sauté sur l'occasion et trouvé l'opportunité de faire évoluer son scénario autour de cette idée. Seulement, vous savez tous que je me limite à ce que j'ai vu et compris. Je n'ai malheureusement pas d'informations complémentaires sur ce point, c'est pourquoi je n'en parle pas dans les Chroniques.
Un de mes neveux est à moitié Amérindien, il a porté cette marque de naissance sur son coccyx jusqu'à l'âge de trois ans. Je l'ai vue et je peux vous dire qu'elle avait même une forme triangulaire. Quelques blancs la porte parfois (assez rarement), mais en raison d'un métissage éloigné.

Pour en revenir au contenu de ma série d'ouvrages, je dois vous rappeler que le déroulement des Chroniques suit la chronologie des événements dans le temps. Bien qu'il soit totalement évident que je n'ai reçu qu'une partie de toute cette très longue histoire, il semblerait que Sa’am n’ait jamais rapporté des informations au sujet des Asiatiques dans son cristal ; il s'y trouve juste une ou deux allusions. A l'époque de la scission de la branche originelle des Amérindiens et des Asiatiques (-80.000 ans), nous savons que Sa'am n'utilisait plus son cristal. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il n'ait jamais eu de contact avec eux, bien au contraire.

Ma Tudi (via le forum) : D'où viennent en fin de compte les Musgir qui apparaissent dans le premier tome sur la planète Dukù, et dont certains vont rejoindre la Terre après la guerre des Pléiades ? En effet, deux versions de leur origine apparaissent dans le Tome 1. Ils seraient tantôt une recréation faite par Anshar à partir des nombreux gènes prélevés par Ninmah pour An dans la bibliothèque du patrimoine génétique, tantôt, selon Sa'am, d'anciens Musgir rescapés de la Grande Guerre qui se seraient terrés dans les deux premières dimensions pour se soustraire aux Sukkal venus débarrasser les lieux de leur présence... Or, aucune des deux hypothèses ne paraît tenir la route :
- Premier cas, la recréation : il faut 14 Danna (28 heures terriennes) pour faire un Nungal. Il en faut donc sans doute à peu près autant à An en Mulmul pour faire un Anunna ou un Musgir. Notons qu'An dispose d'environ 1200 matrices artificielles. Or, selon les propres termes d'Anton dans une de ses interviews, l'ensemble du tome 1 court sur un total de 2 à 3 années. Prenons même 3 années pleines pour la "période création" en Mulmul (1095 jours environ, donc). Et même, réduisons la création des Annuna et Musgir à 12 Danna, avec un roulement permanent jour après jour, mois après mois... Au grand maximum, on peut produire 1.200.000 à 1.300.000 Anunna, et pas un seul Musgir ! (A noter qu'An a produit 1.500.000 Anunna en tout, même là le compte n'est pas bon...)
- Deuxième cas, la subsistance de Musgir rescapés de la Grande Guerre (hypothèse de Sa’am page 361, tome 1). Autant que je sache, les Musgir ne possèdent pas la vie biologique éternelle procurée par le renouvellement de la peau. Or, la Grande Guerre est antérieure à l’histoire rapportée dans les Chroniques de 64 millions d’années environ. Donc les Musgir éventuellement rescapés devraient être morts depuis longtemps. Pouvez-vous éclairer ce point sur l’origine des Musgir (et aussi sur le chiffre de 1,5 millions d’Anunna clonés, vu les problèmes de temps de fabrication évoqués plus haut ?)

Anton Parks : Ma Tudi, vous raisonnez encore une fois avec des notions spatio-temporelles terrestres. C'est un peu comme si vous m'annonciez que nos concepts spatio-temporels peuvent expliquer la courbure de l'espace-temps, sachant que le temps terrestre n'est pas une donnée absolue dans l'univers… D'un autre côté, je ne peux pas vous jeter la pierre alors que j'ai fait de même (peut-être maladroitement) en tentant de quantifier le temps écoulé du T1 avec nos notions spatio-temporelles terrestres.
Explications : Il a été prouvé scientifiquement que le temps passe plus vite en haut d'une montagne que plus bas, au niveau de la mer ; vous imaginez ce que cela donne dans l'espace à des années lumière de la Terre. Toutes ces choses qui pourraient être faites ailleurs, mais impossibles à réaliser dans la logique de notre espace-temps…
En relativité générale, la courbure de l'espace-temps ralentit le temps par rapport au temps mesuré hors champ de gravitation. Dans ce contexte, deux horloges identiques et synchronisées, l'une qui a voyagé dans l'espace et l'autre qui est restée sur Terre, n'ont plus la même heure ! Le même problème se retrouve avec les sondes Pioneer qui semblent ralentir à nos yeux au fil de leur éloignement dans les profondeurs de l'espace… Pour faire court, prenons l'exemple de deux jumeaux, un qui reste sur Terre et l'autre qui voyage dans l'espace, c'est celui qui aura voyagé dans l'espace qui aura le moins vieilli des deux. Même si cela peut paraître fou, illogique, paradoxale, c'est pourtant vrai.
Notre science actuelle regorge de paradoxes, d'univers parallèles et d'incohérences défiant les lois de la physique moderne ! D'autres facteurs peuvent entrer en compte comme par exemple celui de la relativité générale qui démontre que plus une planète est massive, plus l'écoulement du temps y est lent… Un bon exemple est ce merveilleux film de Robert Zemeckins (vraiment un de mes préférés) : CONTACT. Comme vous le voyez, nous ne résoudrons pas ce problème ici, mais nous avons tout de même avancé. Merci pour cette question.

DeathRamps (via le forum) : Page 37 du T2 (Adam Genisis) : On apprend que Sa'am découvre l'existence d'Itud (La lune) via Sé'et, et que ce serait un "Astre Artificiel" qui servait de base aux Kingu (Imdugud). Ma question est donc : Comment cet Astre artificiel fut-t-il créé, par qui et à quelle époque? (Même si ça doit probablement être les Kingu). Pensez-vous que des bases humaines s'y trouvent de nos jours ? Si oui, quel serait leur rôle ?

Anton Parks : Oui, il doit s'agir d'une très ancienne création Kingu. Je n'ai aucune idée concernant la création d'Itud, Sa'am n'étant pas présent à cette époque et cette information ne paraissant pas inscrite dans ses annales.
Je ne sais pas non plus si des bases humaines s'y trouvent, mais je trouve étonnant que l'homme n'y ait jamais remis les pieds depuis les années 1970, alors qu'il était prévu qu'il y bâtisse des bases officielles. L'arrêt subit des missions Apollo n'est pas clair. La Nasa nous fait croire qu'elle travaille sur la conquête spatiale alors qu'elle ne serait pas capable d'établir une base sur la Lune ? C'est un non-sens. Avant de se lancer dans une compétition, il faut passer du temps à s'entraîner… Tout le projet NASA ressemble à un énorme canular. Ce n'est qu'un avais personnel, mais je suis convaincu que la NASA travaille sur d'autres projets secrets, leur programme officiel n'étant qu'un arbre qui cache la forêt. Ou bien encore, la Nasa ne serait qu'un paravent offert en pâture à notre attention, alors que l'espace serait pendant ce temps militarisé…

Prométhéen (via le forum) : A propos d'Osiris-Enki, sa mort n'était-elle pas inévitable ? Une fois qu'il avait assuré l'implantation de la colonie Anunna sur Terre, il ne leur était plus utile... Il devenait même dangereux pour eux en travaillant contre leurs intérêts (armement de l'Humanité...). N'est-ce pas exceptionnel dans un sens qu'il ait survécu aussi longtemps ?

Anton Parks : Oui, vous avez raison, d'une certaine manière on peu le dire comme cela. Cependant, malgré les apparences, An-Atum affectionnait son fils Enki-Osiris. Je pense que c'est d'ailleurs pour cette raison que Enki-Osiris a pu survivre aussi longtemps. An devait tout à son fils. Ce dernier incarnait l'équilibre dont l'humanité avait besoin pour survivre tout en restant sous le contrôle des Anunnaki.
L'assassinat d'Enki-Osiris relève plutôt de la seule décision d'Enlil-Seth. Particulièrement en raison du refus d'Enki-Osiris quant à la question du commerce entre l'ancienne Sumer des Anunnaki et l'Egypte. Enlil-Seth était extrêmement jaloux d'Enki-Osiris, il a fini par trouver sa guerre et son excuse pour passer à l'acte. De son côté, An-Atum a profité de la mort de son fils et de l'instabilité du clan d'Isis pour se hisser à la tête de l'assemblée égyptienne que l'on retrouve dans l'arbre des Sephiroth de la Kabbale juive.

David (via mail) : Dans votre dernier livre le Réveil du Phénix, vous nous proposez un arbre des Sephiroth égyptien. Il y a un problème, l'arbre des Sephiroth de la Kabbale juive date du Moyen Age !

Anton Parks : Un magazine m'a posé la même question il y a quelques semaines, je vous restitue ma réponse : Oui, il est exact que cet arbre est apparu au Moyen Age alors que la Bible juive la plus complète date, elle aussi, du Moyen Age (codex de Leningrad conservé dans la bibliothèque de Saint-Pétersbourg), précisément de 1008 de notre ère, alors que ses racines sont généralement considérées comme ayant été élaborées vers le 8ème siècle av. J.-C., pendant que les royaumes d'Israël et de Juda étaient en pleine occupation assyrienne ! Il n'y a donc aucun problème à voir des concepts puiser leurs racines loin dans le temps pour finalement se synthétiser et se matérialiser bien plus tard. La Bible est un bon exemple. Les anciens Hébreux prétendent avoir été aussi dominés par les Egyptiens, il n'est pas étonnant de voir des concepts égyptiens et mésopotamiens dans leurs écrits.
Ce que je démontre formellement et simplement dans cet arbre égyptien des Sephiroth, c'est que tous les termes sont égyptiens et qu'ils ont sans doute été déclinés en hébreu par la suite. Il s'agit d'une action magique où les symboles et les chiffres sont mis à contribution. L'arbre égyptien des Sephiroth représente assurément l'assemblée primitive des dieux égyptiens. En plus des noms originellement égyptiens, on retrouve dans chacune des Sephiroth les attributs de chaque divinité de l'Egypte ancienne. De surcroît, chacune d'entre elles est à sa place dans la hiérarchie des dieux… C'est fondamental et doublement ennuyeux pour l'identité profonde de cet arbre.

Peter (via le forum) : Je voudrais bien savoir comment un être créé génétiquement peut-il avoir la possibilité de déjà parler, raisonner, réfléchir et de posséder une connaissance scientifique avancée une fois sorti d'une matrice ? En effet lorsque An crée Sa'am, il le crée dans un but génétique pour créer les Anunna. De manière innée, Sa'am connaît les étapes de création d'un alagni (clone). Comme An s'y prend-il pour permettre ce prodige ? Est-ce une connaissance transmise par le biais du code génétique (si oui c'est difficilement compréhensible) ou au sein du cerveau, autre hypothèse une connexion intime (permis par la génétique) à un savoir d'informations ?

Anton Parks : Franchement, je ne sais pas trop. J'imagine que cela doit pouvoir s'expliquer de façon scientifique, mais je ne suis pas un homme de science et je ne sais même pas si les avancements de la science actuelle peuvent expliquer ce phénomène aujourd'hui. La science sait que cloner un animal au stade adulte serait réalisable, encore faudrait-il posséder des matrices artificielles, ce que nous ne possédons pas officiellement en tout cas.
En ce qui concerne la transmission de connaissances dans le cas des Gina'abul, cela semblait se jouer lors de la manipulation des gènes. Une programmation pouvait s'effectuer avec la possibilité de connecter ou déconnecter certaines données appartenant au(x) donneur(s). Quelques Gina'abul comme An avaient la possibilité d'organiser le processus dès ce stade, c'est pourquoi certains d'entre eux pouvaient aussi cloner des sang-mêlé. Je ne préfère pas m'avancer plus sur ce sujet que je ne maîtrise pas.
Je ne m'en étonne pas non plus. Tout ce qui touche à une forme de manipulation génétique non conventionnée par la sphère planificatrice de cet univers me semble interdite ici-bas. D'ailleurs les Hopis de l'Arizona qui détiennent des informations en ce domaine, le savent très bien. Le genre humain ne devrait pas avoir accès à ce genre de connaissance, car il ne fait pas encore partie des planificateurs. C'est un peu comme si nous donnions de la dynamite à des enfants.

Apademak : Dans le récit des Chroniques, les relations sexuelles entre Gina'abul et humains donnent une descendance. Ainsi, au cours du récit, il est complètement fait abstraction du mécanisme d'isolement reproductif, loi biologique qui empêche l'hybridation de deux espèces, même lorsqu'elles sont très proches et étroitement apparentées. Des créations génétiques dans des matrices artificielles je veux bien mais pour qu'il y ait reproduction sexuelle naturelle, il faut absolument que les 2 géniteurs appartiennent à la même espèce, sinon ça ne fonctionne pas.

Anton Parks : Si ce point vous interpelle autant, je me permets de vous dire que votre question me fait le même effet. C'est comme si vous veniez me déclarer qu'un caniche et un pitbull ne pouvaient pas se reproduire ensemble, ce qui n'est pas exact comme tout le monde le sait. Certes, un caniche et un pitbull sont très différents physiquement, mais ils ont ce point commun qui leur permettra toujours de se reproduire : ce sont des canidés ! Pour les Gina'abul et les humains, la question est du même ordre, ils appartiennent à une même espèce : celle des humanoïdes. J'oserai même ajouter que de mon point de vue personnel, un caniche et un pitbull possèdent bien plus de différences physiques qu'un humain et un Gina'abul ! Beaucoup trop de lecteurs ne comprennent pas ce point essentiel, ce qui est fort regrettable. Gina'abul et humains appartiennent à une même famille, d'autant que nous possédons des gènes Gina'abul, comme l'a d'ailleurs rappelé James Rooms dans sa préface du T3. De plus, vous avez le sceau en provenance d'Ur que j'ai placé et analysé pour vous dans le dossier sur les Gina'abul à la fin du T3 : il démontre bien que cela a existé. Vu la physionomie du reptilien gravé sur ce sceau, je pense qu'il s'agit d'un Anunnaki et non d'un Nungal qui possède un aspect plus "humain".

Apademak (via le forum) : Pourquoi les protagonistes des Chroniques que nous voyons dans les illustrations (Nepthys, Isis, Horus) s'amusent à porter des gènes récessifs (peau blanche, yeux clairs, traits fins, cheveux lisses...) alors que ce sont des experts en génétique ? Et donc accessoirement pourquoi avoir placé ces mêmes gènes chez les Lubarra ? Personnellement je percevais cette "européanisation" des personnages comme sociologique, afin que les lecteurs puissent mieux s'identifier aux personnages, mais il en est peut-être tout autrement donc je me permettais de poser la question.

Anton Parks : Cette question a déjà été traitée sur notre forum et j'y avais répondu exceptionnellement. Je vais donc me répéter : Nephtys, Horus et l'ensemble des Nungal (Djehuti et Enlil-Seth compris) possèdent des gènes Kingu ! Je ne vois pas où se trouve le problème. Cette question rejoint un peu la précédente. Je pense que certains lecteurs ne comprennent pas - ou ne souhaitent pas comprendre - que les Gina'abul sont des humanoïdes et que ceux qui détiennent les gènes royaux Kingu ressemblent énormément aux humains à la peau blanche. Je vous rappelle qu'ils portent généralement des cheveux. On le voit par exemple lorsque Isis devient à son tour Kingu, non par magie, mais grâce à la fusion qu'elle effectue avec son fils. La seule différence notable pour les Kingu, Nungal, Immdugud, etc. étant les petites écailles et bien souvent le crâne allongé.
Les autres Gina'abul, comme les Anunna, les Usumgal, Sa'am-Enki, Nammu, Dim'mege, les Abgal, les Miminu, etc. sont effectivement d'aspect plus reptilien avec une peau verte, souvent des yeux rougeâtres, sans cheveux (ou bien des perruques), avec des écailles plus prononcées.

Appademak (via le forum) : Où a eu lieu précisément la création des premiers homo-sapiens (Sag'giga, hommes noirs) ? Dans Adam Genisis (page 245) cela semble être l'Eden (Turquie actuelle) pour être ensuite déplacé en Edin (actuel Iraq) afin de cultiver le sol. Pourtant, l'archéologie nous montre que les plus anciens hommes modernes ne proviennent pas de ces régions mais plutôt de la région des Grands lacs en Afrique (Omo I et Omo II, -195.000 BP ou l'homo sapiens idaltu, -154.000 BP en Éthiopie). En outre, l'étude de l'ADN Mitochondrial nous apprend que les peuples les plus anciens sur Terre sont ceux des San d'Afrique Australe et des Sandawe de Tanzanie (qui disposent de l'haplogroupe L0). Les Pygmées Binga ne venant qu'en troisième position (haplogroupe L1). Ainsi, l'apparition la plus ancienne des hommes modernes au Moyen-Orient sont les ossements de Qafzeh et Skhul en Israël/Palestine, datés respectivement de –97.000 et –80.000 BP), ce qui laisse tout de même presque 100.000 ans durant lesquels les sapiens ne sont pas sortis d'Afrique (ceci est confirmé par la paléontologie et la génétique). Est-ce que cette longue période peut être située dans les Chroniques ? Comme il est dit dans l'introduction du Secret des Étoiles Sombres que les Sumériens viennent d'Afrique, je voulais avoir plus de précisions à ce sujet.

Anton Parks : Beaucoup de points relatifs à toutes ces questions se trouvent déjà dans le récit d'Adam Genisis, mais aussi dans son tableau (lignées adamiques), réédité dans le T3 où des précisions ont été apportées.
Les travailleurs que vous évoquez au début de votre question (Kharsag / Eden) ne concernent que quelques centaines d'individus. La zone de Kharsag que je pointe depuis le T2 devrait faire l'objet de fouilles sérieuses. Il serait quasi impossible de ne rien y trouver, aussi bien en ossements, qu'en blé ancien et en vestige d'habitation, quoique pour ce dernier cas, cela soit moins évident puisque les habitations de Kharsag étaient essentiellement en bois.

Vous évoquez des dates entre -97.000 et -80.000 BP au Moyen-Orient (Israël / Palestine) en indiquant qu'il s'agirait des plus anciennes traces de l'Homo Sapiens retrouvées à ce jour dans cette région. Oui, mais la science (qui n'est d'ailleurs jamais figée), et particulièrement les magazines dits "scientifiques" destinés au grand public, ne mentionnent jamais qu'en Edin (la plaine mésopotamienne), où tous les regards sont fixés pour y déterrer nos origines "bibliques", il est quasiment impossible de trouver quoi que ce soit entre le Tigre et l'Euphrate au-delà de 6.000 ans av. J.-C. !! Particulièrement entre la moyenne et la basse Mésopotamie. Il y a une raison scientifique très simple à ce phénomène qui n'est rapportée que dans des ouvrages spécialisés. J'en parle avec précision dans le livre que je prépare et qui devrait sortir en 2011. Donc, je ne vous en dirais pas plus pour l'instant, mais ce phénomène découle d'une raison simple validée par de nombreux spécialistes en la matière.
Dans votre question, vous évoquez aussi près de 100.000 ans durant lesquels les Sapiens auraient séjourné en Afrique, mais je vous rappelle que dans le T2, il est indiqué que Sa'am exploitait les mines de l'Afrique pour le compte des Anunnaki et qu'il y avait introduit une importante main d'œuvre pour s'en charger. Par la suite, ils a rendu la liberté à bon nombre d'entre eux qui ont séjourné sur le sol africain…

Apademak (via le forum) : Parallèlement, où est-ce que la première création des homo-sapiens "leucodermes" (blancs) a-t-elle eu lieu (quelle zone géographique) ? Pourquoi ces derniers ont-ils été créés (au cours des Chroniques il est simplement dit que ce fut pour "dérouter les dirigeants de Kharsag") ? Les Lubarra disposent-ils de différences psychiques avec les Sag'giga ? Pourquoi est-ce que la plupart des allèles des gènes des Lubarra sont-ils récessifs face aux allèles des gènes des Sag'giga ? Est-ce aussi en rapport avec la science des Gina'abul ?

Anton Parks : Les zones géographiques ne sont pas mentionnées tout le temps dans le récit, difficile d'avoir une telle précision sinon cela deviendrait vraiment du roman. Par contre, la majorité d'entre elles est visible dans le tableau jaune des lignées adamiques en pages centrales du T2 et T3.
D'après les Chroniques, la race blanche a été originellement créée sur Mars par Ninmah. Elle avait pour objectif de manifester la suprématie du clan d'An sur leurs ennemis Kingu. Ensuite, il ne faut pas oublier qu'une grande partie des Gina'abul issus de la guerre des Pléiades étaient des blancs (Nungal, Enlil, Djehuti, par la suite Inanna…). De ce fait, l'homme blanc a été introduit dans le paysage terrestre pour les mêmes raisons. Ce n'est qu'après que le clan d'Enki-Osiris l'a ensuite modifié pour des mobiles clairement expliqués dans le T3, lors d'une discussion entre Horus, le roi des Neferu et sa fille Altin.

Pad (via le forum) : Est-ce que parmi les informations que vous avez reçues, vous avez pu à un moment donné rencontrer dans l'univers des Gina'abul quelque chose qui pourrait se comparer à un tarot ou un oracle ou un quelconque jeu divinatoire ?

Anton Parks : Non, je n’ai rien vu de tel, mais cela ne veut pas dire que cela n’a pas existé. La divination et les prophéties sont des sciences que possèdent les Abgal et ils ne communiquent pas sur ces sujets. Nous avons vu que les prophéties tiennent une place importante chez les Amasutum. Quant à leur approche, je ne pense pas que nous puissions appréhender et comprendre ces divinations à travers l’intellect seul, puisque certaines d'entre elles se font à travers des situations très simples et anecdotiques, en apparence.

Pad (via le forum) : Si oui, est-ce que cela avait un lien avec Djehuti ? Sinon, est-ce que vous savez quel rôle Djehuti a pu jouer sur l'évolution de l'humanité ?

Anton Parks : Djehuti était à la fois un sage mystagogue et un très grand scientifique. Selon la pensée égyptienne, il est celui qui connaît tous les secrets. Il fait partie de l’arbre de vie ; il est également un idéal. Djehuti a passé son temps à régler des problèmes en tout genre, aussi bien politiques que scientifiques. Il était en quelque sorte le garde des sceaux des Gina'abul et le plus sage des veilleurs Nungal. Sans lui et son soutien, et particulièrement après la mort d'Enki-Osiris, l'équilibre entre l'ombre et la lumière aurait été brisé et le clan Gina'abul proche de la Source, aurait été absorbé par An, Enlil et leurs Anunna. Son rôle a été déterminant.

 

Padawan_Tiresias (via le forum) : Pour ma part, ma curiosité se tourne plutôt vers le personnage de Sabu (Anubis) ; sera-t-il de nouveau évoqué, voire présenté de manière plus détaillée dans les tomes suivants ? - Au sujet de son origine, il est dit qu'il est fils de Meri Aset, mais est-ce un Kirišti né des flancs de la reine de Kemet ou bien est-il un alagni sorti d'une matrice artificielle ?

Anton Parks : Oui, Sabu se trouvera dans la suite du récit. Sabu est un sang-mêlé. Pour le reste de votre question, vous trouverez la réponse en bas de la page 77 du T3.

Padawan_Tiresias (via le forum) : Et donc dérivant de la question précédente, qu'en est-il de son aspect physique ? Possède-t-il des gênes et une physionomie Albinos/Nungal comme son frère Heru, ou bien a-t-il les mains palmées des Abgal ou encore a-t-il un faciès allongé façon Gina'abul plus traditionnel ? Enfin, pour finir, que peut-on savoir sur lui et son rôle auprès de l'humanité et de la famille d'Aset ?

Anton Parks : Pour la couleur de sa peau et ses yeux, voir encore page 77. Oui, Sabu avait bien les mains légèrement palmées et un faciès un peu allongé, mais pas autant qu'Osiris.
Sabu est un personnage important de cette partie de l'histoire. Il possédait la sagesse de ses deux parents, mais aussi celle de Thot qui a été son maître pendant longtemps. Il était aussi un redoutable guerrier. Son union avec Altin, la fille du roi des Neferu (Nephilim), aura apporté à son frère Horus les cartes nécessaires pour contrecarrer les plans d'An et de tenter de déjouer son jeu. Je ne peux pas en dire plus sur ce personnage pour l'instant.

Je pense que vous comprendrez que si je vous révélais des aspects non traités, je prendrai le risque de les voir utilisés et appropriés par d'autres sur le Net ou dans des ouvrages, perdant ainsi toute la primeur et surtout le sens profond de ce qui doit être transmis. D'après ce que l'on m'a rapporté, c'est devenu un sport pour certains de reprendre et de s’approprier mes propos, voire de les modifier selon des objectifs personnels.

Lembal (via le forum) : Qui a construit les pyramides et les sites mégalithiques d’Amérique centrale et du Sud ? d’Europe de l’Est ? De Chine ? Quelles méthodes ont-été utilisées pour assembler ces divers monuments : bras humains ou lévitation ?

Anton Parks : Que d’impatience, étant donné qu’il s’agit de la suite des Chroniques. Cependant, pas pour la Chine, comme évoqué plus haut dans la réponse donnée à Ma Tudi à propos de l'humanité jaune.

Lembal (via le forum) : Les Anunna font-ils des NDE ? Ont-ils un paradis des Anunna ? Le partagent-ils avec toutes les autres entités de l’univers y compris les êtres humains ? Les Miminu (les gris) ? Les Abgal ? Tiens d’ailleurs lorsque qu’une entité éthérée meurt - si c’est possible - où va son âme ? Les Namlu'ù peuvent-ils également mourir ? Où sont-ils actuellement ?

Anton Parks : Comme je le dis souvent, il n’y a pas d’âme reptilienne ! Il y a l’âme tout court, et les formes d’incarnations sont variées en fonction de ce que l’entité souhaite apprendre et expérimenter. L'aspect individuel est parfois secondaire, car dans certains cas comme celui de l'histoire que je retrace, l'objectif concerne un plan complet, une famille qui travaille collectivement pour restaurer un équilibre, mais aussi un domaine céleste, à savoir celui de Sirius C.
Il n'y a aucune raison pour qu'un reptilien, même de type Anunna, ne puisse pas faire de NDE.
Je ne pense pas que le concept de paradis fasse partie de celui des Anunna. Les Anunna, comme beaucoup d'humains, se croient au-dessus de tout, au sommet de l'évolution. Les Anunna sont déconnectés de la Source, ils se sont séparés du concept universel des familles d'âmes, d'où leur arrogance. Je les vois mal partager leur philosophie avec les Miminu qui sont à leur service.
Lorsqu'une entité éthérée meurt (même de type planificatrice), j'imagine qu'elle retrouve les siens, sa famille d'âme.
Les Namlu'ù se sont retranchés dans une dimension supérieure, sans doute ne pouvaient-ils survivre dans notre dimension en raison de leur réceptivité et au regard des nouvelles circonstances politiques de la Terre. Ils n’ont pas été programmés pour combatte, leur départ était la solution la plus adaptée pour leur survie. Eux, ont eu le choix.

Ps : Pourriez-vous décrypter "Lembal" en akkado-sumérien ? A l'origine c'est un terme Maya signifiant "lumière", "cristal" et "connaissance"

Anton Parks : Bien entendu, c'est très simple, ces deux particules font partie du sumérien, donc inutile de se rabattre sur l'akkadien.

Lam :
verbe : "croître", "pousser"
nom : "luxuriance", "abondance", "l'autre monde", "amandier"
Bal :
verbe : "transférer", "franchir", "traverser", "extraire".
nom : "hostilité", "ennemies"

Généralement, la forme verbale se place à la fin. Eh bien Lembal, êtes-vous une personne qui "franchit d'autre(s) monde(s)" ou bien qui aurait un rapport avec l'immortalité ?… Dans de nombreuses cultures, l'amandier figure l'immortalité. C'est un beau pseudo.

Apademak, Goupil et Sreum (via le forum) : Comment la Grande Pyramide et le Sphinx ont-ils été construits exactement ? Ces monstres architecturaux ont dû nécessiter des moyens colossaux et une technologie énorme pour être bâtis. Comment Isis s'y est-elle prise pour construire la Grande Pyramide ? Avec l'aide de combien d'ouvriers, traités sous quelle condition et avec quels matériaux ? Et surtout quelle a été la technique d'assemblage si précise de ces immenses blocs de pierre pesant plusieurs tonnes chacun ? Dans l'éventualité ou M. Parks ne se souviendrai pas bien de la méthode de construction des pyramides, je me permets de proposer une question plus simple "Les pierres de calcaires qui ont été utilisées pour la construction de la Grande Pyramide (et d'éventuels autres pyramides) ont-elles été taillées ou ont-elles été reconstituées (par moulage)".

Anton Parks : Je vous rappelle qu'Enki-Osiris était mort et que Horus n'était pas né lorsque Isis a fait construire la Grande Pyramide et le Sphinx. Par contre, je vous renvoie au début du T3 où Osiris explique l'édification de son temple aquatique qui se nomme Osireion aujourd'hui. Il dit que les blocs de granite furent coulés. Il s'agit donc de coulage. Je doute que ce genre de travaux ait nécessité beaucoup d'hommes pour la Grande Pyramide, quelques centaines, à peine, mais surtout pas des milliers, encore moins des esclaves, que cela soit à l'époque des "dieux", comme à l'époque des pharaons.

Goupil (via le forum) : Cette question est à mon avis très importante puisque la Théorie sur la construction des pyramides égyptiennes à base de pierres moulées par Joseph Davidovits provoque beaucoup de débat dans la communauté scientifiques d'autant qu'elle apporte des preuves d'une part et qu'elle peut être réalisée avec des moyens techniques plus primitifs d'autre part. Pour faire court : Pierres des Pyramides = Pierres de Tailles ou Pierres reconstituées ?

Anton Parks : Vous avez décidé de me faire réouvrir mes ouvrages ! En page 310 du Testament de la Vierge, je ne contredis pas la thèse de Davidovits, bien au contraire. Idem en page 29 (légende de l'image 6) de l'édition Nouvelle Terre du T1 où je montre une photographie que j'ai prise d'un morceau de la chaussée qui entoure la Grande Pyramide. Il s'agit bien de pierres reconstituées et moulées.

Ma tudi sur forum : En 500 ans, depuis la Renaissance en gros, la pensée et les outils humains se sont développés de façon exponentielle, surtout à partir du XIXe siècle, et nous avons des satellites, des armes chimiques, bactériologiques, des lasers, des bombes nucléaires, des canons électromagnétiques qui tuent à distance, sans parler des banals fusils mitrailleurs, roquettes, missiles sol-air, sol-sol etc. Alors, on pourrait donner disons 10.000 ans aux Gina'abul (c'est très généreux déjà, vu leurs capacités mentales supérieures), et ils ne peuvent pas faire au moins aussi bien ? Le pire, c'est que An sur Mars, autant que je sache, a développé de telles installations et structures industrielles que les Miminu ont pu reconstruire pour lui un vaisseau-mère, et qu'ils fabriquent des drones super-sophistiqués (les Dubù du T2), etc. Tout le monde voit bien, j'espère, le niveau de développement technologique que cela suppose...! Alors, je comprends mal cette question de combats au glaive dans le T3, et pourquoi pas au couteau de poche... Il y a du paradoxe ou alors c'est moi qui perds la tête...

Anton Parks : Vous ne perdez pas la tête, vous anticipez sur un sujet en développement. Il n'y a aucun paradoxe, ce point a été amorcé dans le T3 et sera développé dans la suite. Donc, vous m'obligez à évoquer des questions en cours de développement.
Tout d'abord, je ne suis pas certain que les armes Anunnaki ne fonctionnaient plus depuis des milliers et des milliers d'années. Ce n'est pas indiqué comme cela dans le T3. Je pense que cela a dû s'effectuer un peu avant la mort d'Enki-Osiris.

Venons en au fait : comme vous le savez, les Dubù du T2 provenaient de Mars. Un début de réponse se trouve déjà ici. Toute la technologie Anunnaki provient de cet endroit où An s'est installé et où il usinait du matériel en tout genre pour le compte de ses Anunna et des Anunna terrestres, les Anunnaki. Les rares matériaux "terrestres" que les Anunnaki ont eu en mains provenaient de Dim'mege et de l'Abzu, mais cette ère de distribution date uniquement du début de l'arrivée des Anunnaki. Ensuite, c'est devenu compliqué, voir à ce propos le sermon de Dim'mege dans l'Assemblée, au début du T3. Cela traduit en gros que les Anunnaki terrestres ont peu fabriqué de leurs mains, vous vous rappelez peut-être que j'ai plusieurs fois indiqué qu'ils étaient des sacrés paresseux… On leur doit tout de même les réseaux souterrains de Turquie (cf. T3).

Cela veut dire que sans An et Mars, les Anunnaki terrestres ne sont rien, de surcroît, plus encore depuis la disparition d'Enki-Osiris. A partir du meurtre de ce dernier, An soutient de moins en moins Enlil et ses Anunnaki. Cela est déjà visible dans le T3, on s'en rendra compte plus encore dans la suite. Lorsque An a tenté de placer Enlil-Seth sur un siège plus avantageux dans l'assemblée égyptienne, il l'a fait plutôt pour asseoir ses propres intérêts, car Enlil pouvait encore lui servir. An a toujours fonctionné de cette façon. Cela veut dire que dès le début du T3, on se rend compte que les Anunnaki sont livrés à eux-mêmes, mais je peux vous préciser qu'ils gardaient toujours l'espoir d'être soutenus par leur maître suprême An.
Quant aux Nungal-Shemsu du clan d'Osiris et Isis, ils étaient beaucoup plus proches de la nature et du genre humain. Ils se sont toujours adaptés face à n'importe quelle situation. Passer autant de temps, comme ils l'ont fait, à creuser les fleuves bibliques pour le compte des Anunnaki, et ensuite s'être fragmentés géographiquement comme ils l'ont fait, leur a appris à s'adapter à n'importe quelle situation. Ils n'avaient besoin de personne pour subvenir à leur existence et s'il leur fallait des armes, ils les fabriquaient fièrement eux-mêmes.

Mangimaru (via le forum) : De nombreux auteurs font également référence à des conflits nucléaires sur Terre et dans l'espace entre différentes factions, décrits entre autre dans le Mahabharata, ainsi que la découverte de squelettes irradiés, sol vitrifié sur de nombreux sites, entre autre en Inde et sur les sites de Harappa et Mohenjo-Daro au Pakistan, est-ce tout simplement une déclinaison de la destruction de Sodom and Gomorrhe ? Ces conflits sont-ils liés à nos factions (voir vol 3) et les raisons de l'embargo ? Que de questions...

Anton Parks : Il s'agirait plutôt d'événements de l'époque biblique ou à peine plus anciens, qui se trouveront dans le T4. Je n'en dirai pas plus, sous peine de prendre le risque de voir ces informations utilisées et appropriées par d'autres. Comme je l'ai déjà signalé, s'approprier les informations des Chroniques sans les citer est devenue monnaie courante.

Galaad (via le forum) : L'origine du monothéisme est capitale pour bien comprendre l'embrouille religieuse et son empreinte millénaire sur le bétail humain. Par exemple, à la lecture du désordre des siècles de Vélikovsky, ce dernier conclut à un décalage de pas moins de 6 à 7 siècles entre l'Histoire d'Egypte et celle des Hébreux. A qui ce glissement temporel profite-t-il et pourquoi ? Néanmoins, à la lecture de Parks, la base du problème semble se perdre dans la nuit des temps, c'est plutôt le conflit entre Kingu et Usumgal qui semble perdurer sur cette planète et dont les humains subissent les conséquences sans même se douter de qui tire les ficelles. Les Kingu ont cloné les Usumgal qui bénéficient du Niama et sont donc devenus dangereux pour leurs créateurs. Les lois du clonage seraient-elles moins fiables que celles de la robotique ? Et pourquoi les Kingu n'ont-ils pas appris au fil des siècles à maîtriser le Niama ?

Anton Parks : Dans les Chroniques, nous voyons que le Niama est l’apanage des races anciennes qui ont un aspect reptilien prononcé. Les Kingu, quant à eux, sont très "humains" d'aspect. Nous savons qu’ils ont en horreur les autres lignages ou races, se considérant de loin comme supérieurs ; d'ailleurs le blanc n'est pas éloigné de ce genre de vision.

Le Niama est lié aux gènes, mais une certaine forme de Niama peut être développée et elle est en rapport avec l’évolution personnelle et la maturité émotionnelle, comme c’est le cas pour les Amasutum. Or, dans les Chroniques, nous voyons bien que les Kingu n’ont qu’un seul objectif : la connaissance, le développement technologique et le pouvoir. Ils expérimentent des formes de vie, mais uniquement pour les étudier, ce qui les empêchent d’évoluer et de développer des pouvoirs dont ils n’ont d’ailleurs que faire, puisque leur technologie le leur apporte.
Nous pouvons constater dans l’histoire, que c’est la race humaine blanche qui a le plus d’esclavagisme à son compte, d’indexation de cultures, de richesses et de territoires. D'ailleurs, on me reproche parfois d'avoir des paroles dures à propos des blancs, et d'inciter à une forme de "racisme" (sic). C'est justement parce que je suis blanc moi-même, que je peux en parler de cette façon.

Il s’agit même du programme d’histoire de 3ème des années 80 :

Les raisons de la colonisation :

La croyance en la supériorité de l’homme blanc et de sa civilisation.
Œuvre civilisatrice (assurer la paix, la sécurité, la richesse).
Evangélisation.
L’homme blanc s’estime supérieur aux autres.

Les intérêts matériels :
Garantie des ressources en matières premières.
Débouché pour les industries du pays colonisateur.
Tenir des points stratégiques et de ravitaillement.
La population européenne en expansion a besoin de nouveaux territoires.

 

Climats et astronomie dans les Chroniques :

Peter (via le forum) : Le premier déluge est notamment confirmé par l'évolution des températures au cours des derniers millénaires (étude sur la carotte de glace). Le graphique ci-dessous présentant cette évolution, nous montre très clairement une hausse des températures à partir d'environ 10.000 ans avant J.-C. (hausse provoquée par le passage de Vénus à proximité de la Terre et due à la fonte des glaces). Concernant le second déluge, il est plus difficile de percevoir la hausse des températures liée au dernier passage rapproché de Vénus (vers 3.000 av. J.-C. selon vous ?). Comment expliquer les hautes températures survenues il y a 130.000 ans et les importantes variations survenues par la suite jusque 10.000 ans avant J.-C. ? Est-ce une conséquence d'une manipulation du climat ? Faut-il y voir la conséquence également de la précession des équinoxes et de l'activité solaire (principales explications des scientifiques pour tenter de comprendre les cycles de température à l'échelle de millénaires) ? Cette hausse de température à 130.000 ans av J.-C. semble avoir été similaire à l'effet du passage de Vénus qui a provoqué le premier grand déluge ? Comment interpréter ces courbes et dans quelle mesure Vénus et la manipulation du climat ont-t-elles influencé les cycles de température ?

Anton Parks : De mon point de vue, il n'y a effectivement aucun rapport entre ce qui est survenu il y a 130.000 ans et le déluge de près de 10.000 ans av. J.-C. Je ne suis pas scientifique, donc je ne peux prétendre commenter cette courbe. Je ne suis pas certain non plus que la science l'ait même déjà fait de façon claire et définitive. Je peux toutefois vous rappeler que la Terre a subi plusieurs inondations sur la très longue période qui couvre le T2. Dans sa dernière entrée du T2, Enki-Osiris en fait allusion. Il faut aussi se rappeler que le clan Anunnaki a joué avec le climat afin d'obtenir plus de chaleur. Il est possible que cette manipulation du climat se situe vers 130.000 ans, cela me semble tout à fait possible.
En ce qui concerne les passages de Vénus, les approches de l'astre étaient différentes à chaque fois, donc les effets visibles ou mesurables sur Terre devaient être inégaux. Pour ce qui concerne la date approximative de 3.000 av. J.-C., cela ne concerne pas une hausse des températures, mais une montée des eaux partielle de la planète (dont on a retrouvé les traces). C'est d'ailleurs vers cette date que les plus grandes civilisations du monde se réveillent, celles qui se trouvent dans nos livres d'histoire.

Osirisnotdead et d'autres intervenants (via le forum) : Quand et comment Seth, An et consorts ont-ils fait sauter Mulge, et quel en était le but principal, s'agissait-il uniquement de se débarrasser de Nammu et des Abgal ou bel et bien de briser le pouvoir des Planificateurs au sein du système solaire ?
Au sujet de la destruction de Mulge : Sachant que la chute de l'astéroïde qui aurait causé par une suite d'évènements la fin du Crétacé (65.000.000 BP) n'a causé qu'un cratère de 180 km de diamètre (Chicxulub) malgré une force destructrice de "plusieurs milliards de fois "Hiroshima" selon les scientifiques, comment Seth s'y est pris pour détruire une planète aussi gigantesque que Mulge ? Je n'ose même pas imaginer la taille de l'astéroïde qu'il faudrait réussir à détourner pour qu'une telle explosion se produise. Et si ce n'est pas le fait d'un déplacement d'un corps céleste, de quelle type d'arme a disposé Seth pour produire une telle force destructrice ?

Anton Parks : Quand Mulge a sauté ? : approximativement entre 12.000 et 10.000 av. J.-C., c'est indiqué plusieurs fois dans mes ouvrages. Comment Mulge a explosé ? : Personne ne le sait. Dans le Réveil il a été évoqué que l'appareil de Sé'et transportait peut-être une bombe, ce qui l'a empêché d'atteindre Mulge-Tab. Pour la mort de Nammu et la destruction de Mulge, on peut éventuellement imaginer que son vaisseau transportait à son tour une très lourde charge et qu'il ait éventuellement atteint le monde creux de Mulge, ce qui l'a fait exploser. Faire exploser une charge dans la cavité intérieure ne doit pas donner le même effet qu'à l'extérieur.
Lorsque je parle de charge explosive, je ne pense pas qu'il puisse s'agir du même type d'explosif que nous connaissons sur Terre. Je pense que ce genre d'arme était usiné sur Mars par An et ses Anunna. C'est un peu le sentiment que j'ai aujourd'hui sur ce sujet, mais nous sommes dans des suppositions, car je n'ai pas plus d'informations à ce propos. En tout cas, le fait de faire disparaître la fille et ensuite la mère dans des conditions similaires est typiquement Usumgal-Anunna. Comme vous l'avez noté dans votre question, je pense que l'objectif de ce complot avait bien pour visée de briser le pouvoir planificateur au sein du système solaire.

Prométhéen (via le forum) : Les nombreux satellites de Jupiter et Saturne, comparables à notre Lune, sont-ils aussi des bases Kingu ? Ces deux planètes sont censées être gazeuses, quel serait alors l'intérêt pour eux de cette présence, s'il est possible de le savoir ? Plus généralement, pourrait-on avoir une idée de la répartition des forces dans notre système solaire...?

Anton Parks : Difficile à dire. C'est comme si vous me demandiez de vous dresser la carte des forces armées américaines sur notre globe. Les Kingu ont toujours été secrets, comme toute force militaire terrestre. Par contre, j'ai un gros doute concernant leur présence sur des satellites de Jupiter.

Apademak : Problème des constellations : Il est souvent dit que tel ou tel groupe d'individus provient d'une constellation en particulier. Je n'arrive pas à comprendre cette vision purement géocentrique car si je prends au hasard 3 étoiles de la constellation d'Orion cela nous donne: - Rigel (Beta Orionis), environ 774 années lumières de distance de la Terre. - Saiph (Kappa Orionis), environ 700 années lumières de distance de la Terre. - Bételgeuse (Orionis), environ 427 années lumières de distance de la Terre. Ainsi, venir de la constellation d'Orion par exemple ne veut rien dire, car si l'on vivait sur une planète d'une de ces étoiles, les deux autres nous paraîtraient alors appartenir à d'autres constellations. Je veux dire que les étoiles de pratiquement n'importe quelle constellation sont aussi éloignées entre elles qu'elles le sont elles-mêmes de nous.

Anton Parks : Une constellation n'est pas seulement un groupement d'étoiles proches, malgré les énormes distances qui peuvent les séparer, mais aussi un groupement d'étoiles brillantes dans le ciel. Que cela soit sur Terre ou ailleurs dans notre univers, j'imagine que le constat reste le même. Vous avez raison de préciser qu'une constellation n'aura jamais la même figure géométrique dans notre ciel terrestre comparativement à un autre endroit dans l'univers. Cela implique donc que le même nombre d'étoiles brillantes ne sera peut-être pas regroupé de façon identique dans un ciel extraterrestre qu'ici-bas. Jusqu'ici, nous sommes d'accord.
Cependant, lorsque j'évoque des étoiles dans les Chroniques, comme par exemple la constellation d'Orion, je parle de zones géographiques célestes. Lorsque je pointe une étoile appartenant à une constellation, il s'agit d'un lieu distinct qui porte un nom que les "dieux" sumériens lui ont donné et qui lui est propre. Votre remarque aurait été pertinente si le terme sumérien Mulmul ("la constellation des constellations") aurait été la traduction du grec Pléiades ("les navigatrices"), or ce n'est pas le cas. Idem pour Sirius qui provient du grec Seirios ("ardent") qui n'est pas la traduction du nom sumérien GAG-SI-SÁ ("flèche céleste"), on pourrait continuer ainsi à l'infini. Le constat reste le même : les Hopis font descendre leurs Kachinas des Pléiades et les Dogons d'Afrique font provenir leurs dieux amphibiens de Sirius…
Pour résumer : dans les Chroniques, il n'est question que de zones célestes. Par exemple, aux yeux des Gina'abul, Mulmul (les Pléiades) n'est pas nécessairement constitué du même nombre d'étoiles que sur Terre, idem pour les autres constellations.

Apademak : Autre interrogation d'ordre astrologique. Toutes les étoiles et constellations présentes dans Les Chroniques (La Lyre, Le Dragon, La Grande Ourse, Orion, Sirius...) se situent dans notre Galaxie, c'est-à-dire la Voie Lactée (qui contient déjà à elle seule entre 200 et 400 milliards d'étoiles). Est-ce que l'auteur sait si les Gina'abul sont aussi présents sur d'autres galaxies que la nôtre ?

Anton Parks : C'est une bonne question. Je suppose que les Gina'abul forment une espèce spécifique à notre univers, ce qui est déjà pas mal. Ceci dit, il n'est pas exclu d'imaginer des familles cousines aux Gina'abul dans d'autres univers.

 

Questions concernant la rédaction des Chroniques :

Peter, Rictus et Tony (via le forum et par mail) : Comment Anton a-t-il pu retranscrire avec tant de minuties les textes des dialogues que l'on retrouve dans les Chroniques ? Est-ce retranscrit de mémoire ou avez-vous pris des notes depuis que votre expérience "paranormale" a commencé au cours de votre adolescence ? Si Anton a reçu tant de visions pendant de nombreuses années, il ne comprenait pas encore la langue. J'admets la possibilité de retenir avec grande précision une vision, mais il est beaucoup moins évident de retenir une conversation surtout dans une langue qu'on ne comprend pas. Admettons qu'au cours du temps Anton ait pu retenir certains fragments, comment a-t-il pu retranscrire avec tant de précisions des dialogues si compliqués ? A-t-il peut-être au bout d'un certain temps réussi à noter ce qu'il comprenait ? Est-ce que les retranscriptions des dialogues des toutes premières visions sont-elles perdues ? Quelle a été sa démarche pour retranscrire les dialogues ?

Anton Parks : Comme je l’ai déjà expliqué plusieurs fois, j’ai reçu des visions sous forme de flashs lumineux pendant près dix ans, entre 14 et 24 ans, de 1981 à 1991. J'en ai eu de nouveaux après, en 2007, lors de mon premier voyage en Egypte. Ce furent les plus douloureux d'entre tous. Sûrement en raison du fait que Sa'am et ensuite Heru ont bien connu la terre d'Egypte et les lieux que j'ai visités. Ensuite, cela s'est estompé à partir de 2008 ; je ne reçois à nouveau plus rien du tout à l'heure actuelle. J'espère bien ne plus rien recevoir ! Ce que j'ai reçu, il y a quelques années, représente bien peu par rapport au reste. Je connais bien la suite et la fin de toute cette histoire. J'y ai déjà consacré de nombreuses heures pour tenter de comprendre et d'assembler son contenu.

Mes flashs ont toujours été spontanés (en relation avec la lumière ambiante du moment présent, équivalente à la scène reçue), sans être contrôlé, ce n'est pas moi qui décide de "voir" contrairement à un channel. Quand cela survient, c'est de façon subite et je ne peux pas arrêter le processus, de toute façon, c'est très rapide, de 2 à 5 secondes tout au plus. Je reste cependant conscient de ce qui se passe autour de moi, mais les visions ont plus d'importance et accaparent toute mon attention. En quelques secondes, je reçois plusieurs minutes, voir même des heures. C'est dans ce dernier cas que cela est le plus éprouvant. Ce n'est pas simple, car je revis émotionnellement tout ce que le personnage vivait. L'intensité et le vécu émotionnel est d'ailleurs un facteur important dans la mémorisation. Lorsque l'on vit des choses aussi intenses et concentrées, il n'est pas possible de les oublier. C'est comme si vous aviez été brûlé à vif.
Ma mère a pris des notes et a retranscrit mes premières visions lorsque j’étais à la fin de mon adolescence et au début de l'âge adulte. J’ai aussi pris des notes manuelles, que je consulte quelques fois lorsque je rédige mes ouvrages, mais l'ensemble est resté gravé dans ma tête.

Merci pour la précision concernant les faits, mais certains m’ont déjà reproché de ne pas donner suffisamment de détails sur les décors, au détriment de détails "moins importants". Il faut comprendre que je ne fais que retranscrire ce que Sa’am vivait, voyait et ressentait, dans les scènes qui me sont apparues. Je n’ai jamais reçu deux fois la même scène.


Le langage que j'entendais m'était parfaitement étranger, mais je le comprenais sur l'instant. Il a été enregistré (gravé comme sur un disque dur) avec l'ensemble des images quelque part dans ma tête. Comme je l'ai mentionné à d'autres occasions, il m'a fallu du temps pour comprendre qu'il s'agit d'une forme ancienne de sumérien. Ce n'est qu'en feuilletant par hasard un manuel sumérien vers l'an 2000 que j'ai enfin compris. Cela a été un des facteurs qui m'a décidé à écrire.

Idem : Aussi y a t-il eu une part d'interprétation lors de la translittération finale ? Est-ce le temps qui a permis à Anton de comprendre progressivement la langue sumérienne (et akkadienne) ? Est-ce que le ressenti d'Anton à la place de Sa'am est-il suffisant pour retrouver le sens de ses paroles ?

Anton Parks : Je ne fais que retranscrire ce que j’ai vu, il n’y a pas de partie romancée ou ajoutée. Lorsque j'écris un ouvrage des Chroniques, j'y passe beaucoup de temps, car cela me demande un effort considérable de retrouver l'information au fin fond de ma mémoire, de la retranscrire et de la placer dans le bon ordre de la narration. Le journaliste Alain Gossens comparait cela à une tête de lecture qui va chercher l'information sur le disque dur.
Au début, lorsque j'ai commencé à recevoir ces flashs et qu'il était question du personnage du T1 et du T2, j'entendais le nom Sam ou Am, et quelques fois (plus rares), Sam'il ou Sam'el. Je l'ai alors associé au Samaël de la littérature juive. Par exemple, lors de la scène où An annonce à son clone (début du T1) : "Tu te nommeras plutôt Sa'am - le bon seigneur, le bien façonné", je ne savais pas qu'il s'agissait de SA'AM, pour moi c'était SAM ou AM. D'ailleurs au début de mon manuscrit du T1, ne sachant trancher, Sa'am s'est nommé tour à tour AM, ensuite 'AM ou encore E'AM dans les premières pages. C'est le Sumérien qui m'a mis sur la voie, car SA'-AM veut effectivement dire "bon seigneur". J'avais la bonne information, mais il me fallait le sumérien pour comprendre. D'ailleurs SA-AM-IL veut dire "bon seigneur élevé (ou grand)". J'ai piétiné sur beaucoup de détails comme cela au début.
Je vais vous donner un autre exemple qui me vient à l'esprit. Il ne concerne pas la linguistique, mais la chronologie de l'histoire. Après le Testament, lorsque j'ai repris la rédaction du T3, je me suis rendu compte que la scène où Horus se trouve à Abydos pour y être initié par les prêtres ne se situait pas du tout à sa bonne place, elle intervenait beaucoup trop tôt dans l'histoire. Pourquoi ? Parce que je n'avais pas encore fait le lien entre cette scène partiellement rédigée et celle où Horus se révèle à la foule comme étant le Mesi d'Asar (l'engendré à l'image d'Osiris), donc le successeur légitime d'Osiris.

Comme vous le voyez, écrire ce genre d'ouvrages demande beaucoup de temps et une énorme concentration. Je suis perfectionniste, chaque mot est important, chaque souffle, chaque virgule. C'est pénible. C'est aussi pénible de devoir rédiger une histoire figée où l'on ne peut rien changer, c'est très frustrant. J'aimerais souvent qu'un personnage dise autre chose ou qu'il fasse carrément le contraire, mais ce n'est pas possible. De surcroît, pour les raisons que vous connaissez, tout se déroule avec les yeux de Sa'am et Heru : on ne sait jamais ce qui se passe ailleurs. Imaginez devoir rédiger des ouvrages avec cette contrainte… c'est du suicide littéraire ! Difficile de captiver un lecteur de cette façon, un livre d'accord, mais pas toute une série. Alors, vous voyez, lorsque j'entends dire que je serais un romancier, cela relève pour moi plus de l'exploit que d'une critique…

Pour finir, une fois un ouvrage écrit, il m'est impossible de le réouvrir et de me relire. Je ne me relis jamais, je le fais uniquement lorsque je dois retrouver une note ou quelques chose de ce genre. Cela a demandé tellement d'énergie… lorsque j'écris, je me vide comme une pile. J'ai beaucoup plus de plaisir à écrire les notes, les dossiers et maintenant des ouvrages de recherche, donc des essais. Dans ce genre de rédaction, j'écris beaucoup plus vite et je me sens plus à l'aise.

Mireille (via mail) : Pourriez-vous juste me dire si vous avez plus d’informations sur "l’état" de votre personnage principal lors du combat (perceptions du temps et de l’espace, état énergétique, état émotionnel…) même le détail le plus insignifiant peut m’être fort utile.

Anton Parks : Je pense que votre question concerne Horus. Ce dernier ne pensait à rien de particulier lorsqu'il était au combat. Il faisait son possible pour ne pas se laisser gagner par des émotions qui auraient dérangé sa concentration. Il lui arrivait de se poser des questions, mais c'était plutôt d'ordre tactique.

François (via mail) : Aussi, est-ce que dans les récits avenirs, vous allez aller plus vers l'histoire racontée ou l'élaboration de preuves ?

Anton Parks : Je vais poursuivre la démarche éditoriale dans laquelle je suis, récit et recherches parallèles. Mes diverses démonstrations sont pour moi des preuves. On m'a dit qu'elles agacent parfois.
Je suis un personnage public de la littérature qui irrite parce que j’incite le lecteur à sortir de son attachement à des dogmes historiques et religieux qui forment la culture humaine officielle. Je compare ce "savoir autorisé" à un dogme parce qu'il est pré-mâché et surtout bancal ; il n'incite donc pas à la réflexion et à la libre pensée.
Au contraire, ce que j'écris incite à la réflexion, à l'intelligence et au voyage. A ce propos, la véritable intelligence est l’honnêteté ! Mais, à l'heure actuelle, je ne suis pas certain que l'honnêteté serait très "actuelle et branchée".

Mes écrits sont destinés à électriser la pensée unique, celle qui a, en quelque sorte, sédentarisé notre cerveau. J’ouvre des voies et des portes, à chacun de s’y engouffrer et de partir pour un voyage dont il ne pourra ressortir indemne s'il a bien compris le sens de ce voyage et son objectif. Mais cet objectif, j'en conviens, peut faire peur, car il ébranlera beaucoup de nos convictions établies par l’ordre mondial occidental de la pensée unique.

 

Théorie de la terre creuse :

Apademak (via le forum) : Comment alliez-vous la théorie de la Terre creuse à la loi de gravitation universelle de Newton? En effet, cette loi démontre que tout objet ayant une masse hérite d'une force d'attraction proportionnelle à cette masse. Si la Terre était creuse, elle ne pourrait avoir une masse suffisante pour générer la force d'attraction que nous lui connaissons. En outre, l'intérieur d'une terre creuse serait privé de gravité car la force gravitationnelle est nulle à l'intérieur d'une coquille sphérique, quelle que soit l'épaisseur de celle-ci si l'on néglige l'effet des autres masses à l'intérieur et à l'extérieur de la coquille (théorème dit de la coquille creuse). Les habitants de cette terre creuse ne subiraient donc aucune attraction vers l'extérieur, et ne pourraient pas se maintenir sur le sol. Ils se trouveraient en état d'apesanteur quasi-complète, car ils ne pourraient ressentir que la petite force de gravité résiduelle provenant de la forme imparfaitement sphérique de la terre ainsi que des forces de marée produites par les corps célestes extérieurs tel que la Lune. La force centrifuge due à la rotation de la terre les attirerait en théorie vers l'extérieur, mais elle n'excéderait jamais (pas même à l'équateur) 0,3% de la force de gravité qui s'exerce à la surface dite extérieure de la Terre. En outre, toutes les études des sismologues via les ondes sismiques nous font état de différentes couches solides (croûtes continentale et océanique, manteaux supérieur et inférieur, noyaux externe et interne) délimitées par des discontinuités (Moho/Gutenberg). Cela semble logique si nous considérons que la terre s'est formée par accrétion de météorites. J'ajoute que depuis les travaux et la modélisation d'Einstein, nous savons que la gravité n'est qu'une déformation du "tissu" (géométrie) de l'espace-temps sous l'effet de l'énergie de la matière qui s'y trouve. Est-ce que Mr. Gerry Zeitlin ou vous-même avez un autre modèle à nous présenter ?

Anton Parks : J'ai comme le sentiment que vous me prenez pour un physicien ou quelque-chose d'approchant. Non, je n'ai pas de théorie à vous donner, mais je vous renvoie vers celle de l'Allemand Karl-Heinz Engels et sa Hohlkörper-Theorie (La Théorie des Corps Creux) qui a été complétée par des membres du magazine français Morphéus.
J'adhère à cette théorie, bien que je ne sois pas persuadé que le magma planétaire serait présent sur une étendue qui couvre la superficie totale de la Terre. Je vois plus le magma comme s'étalant autour du globe en réseau, comme une tuyauterie ou un réseau sanguin. Voir le dossier;

DeathRamps (via le forum) : Que pensez-vous de la légende qui entoure l'Agartha et sa fameuse cité "Shambala" ? Qui pour les adeptes de la théorie, n'a rien à voir avec celle de la Terre Creuse et serait donc un énorme réseau de galeries souterraines parcourant le monde. Pensez qu'un peuple puisse vraiment vivre dans "ces réseaux souterrains" ? Les Neferu ? L'Abzu terrestre est-il toujours habité selon vous? Par les Kingu ? Neferu ? ...

Anton Parks : Je ne pense pas grand chose de Shambala. Je ne sais pas de quand date l'association Agartha / Shambala, mais je crois que ce sont les Occidentaux qui ont fait cette assimilation hasardeuse. Je ne pense pas que Shambala ait été la capitale de l'Agartha, il s'agit plutôt d'une ville qui est considérée comme étant invisible à la surface de la terre. Shambala apparaît dans un ancien texte bouddhiste, le Tantra Kalachakra, où il est indiqué que cet endroit ne peut se situer sur aucune carte et que seules des personnes qui ont un karma convenable peuvent y avoir accès. Je ne suis pas contre l'idée que des individus spirituels puissent vivre dans des endroits reculés du monde, totalement invisibles à nos yeux. Alors pourquoi pas, mais ce genre de concept n'apparaît pas vraiment dans mes informations (à part pour les dimensions et le monde souterrain), il ne m'est donc pas très familier. Je suis plus proche du concept du monde souterrain.
Effectivement, les concepts de la terre creuse et celui de réseaux souterrains et de galeries sont différents. J'ai donné mon avis sur celui de la terre creuse dans mes ouvrages et plusieurs documents qui sont disponibles sur notre site. Dans la narration des Chroniques, l'Abzu (la terre creuse où les eaux primordiales du monde sont réunies) serait plutôt contrôlé par des individus de souche planificatrice comme les Ama'argi. J'espère que cette famille est toujours présente, sinon cela ne serait pas un bon signe pour nous. Quant aux réseaux, il devrait sûrement y séjourner des Kingu (cf. traité signé avec les Ama'argi dans le T2) et sans doute encore des Neferu…

Eric (via mail) : Question concernant l'influence des Chroniques du Girkù. Depuis la parution, y a-t-il eu des modifications dans la vision officielle de l'histoire humaine, notamment par le fait que des chercheurs, des paléontologues, aient pu montrer un vif intérêt aux écrits d'Anton ? Que certains d'entre eux aient pu se rapprocher d'Anton pour corroborer ses connaissances ? ou au contraire, avez-vous pu subir, vous-même et votre entourage, des pressions pour vous faire taire ?

Anton Parks : Je n’ai jamais subi de pressions jusqu’à présent, à part des missives malveillantes qui semblent plus émaner de personnes déséquilibrées et auxquelles il serait pure perte de temps d'y prêter attention. Cela fait partie du lot des auteurs qui travaillent dans cette voie.
La vision "officielle" de l’histoire humaine est jalonnée de différentes théories, et s’enrichit constamment. Difficile de répondre à cette question. Effectivement, quelques scientifiques de toutes natures semblent porter un intérêt aux Chroniques. Le premier tome date de 2005, espérons qu’avec le temps, il y en aura de plus en plus.
A ce propos, je peux vous rapporter une aventure inoubliable ; un excellent contact que j'ai entretenu pendant quelques temps avec Marcelo G. Martorelli qui devait effectuer la fameuse expédition au Pôle Nord avec Steve Currey pour atteindre l'ouverture Nord. J'ai rencontré Marcelo et son épouse Nancy le 15 novembre 2005 à la Défense à Paris. Ils étaient accompagnés d'un petit groupe appartenant à son éditeur français. Nous avons beaucoup parlé. Marcelo m'a remis des documents qu'il comptait utiliser lors de l'expédition et qu'il pensait codés. Il souhaitait que je les examine, ce que j'ai fait par la suite.
Nous nous sommes revus plus tard dans la soirée, en privé. Avec le consentement de Steve Currey, il m'a invité à faire partie de l'expédition à titre gratuit, en qualité de linguiste spécialisé dans le langage extraterrestre Gina'abul, afin que je puisse être intégré aux hommes de science qui allaient participer à cette expédition. Nous avons longuement échangé, et je peux attester que Marcelo et Nancy sont des êtres exceptionnels, d'une grande simplicité et surtout très respectueux.
Par la suite j'ai inspecté à la loupe lesdits documents que l'on m'avait remis. Certains étaient vraiment intéressants. Parmi eux, se trouvait toutefois un faux, un leurre (un document en vieil allemand), mais un autre, lequel représentait une topographie assez détaillée de l'intérieur de la Terre, était effectivement codé en Gina'abul.
Malheureusement, nous connaissons la suite de l'histoire. L'expédition n'a pas eu lieu, Steve Currey étant décédé le 26 juillet 2006 en raison d'une tumeur fulgurante au cerveau. Le voyage avait été cependant reporté d'un an avant l'annonce de la tumeur incurable, mais ce voyage ne pouvait plus avoir lieu sans Steve. Tous les participants ont été remboursés. Je dois dire que je pense souvent à Marcelo et son épouse Nancy ; ils sont dans mon cœur à jamais.

 

Questions sur la Franc-Maçonnerie et l'occultisme :

Osirisnotdead (via le forum) : Les Kingu royaux (dont la hiérarchie, à moins que cela ne m'ait échappé, n'est jamais clairement évoquée par Parks) et les Usumgal seraient en guerre et agiraient sur Terre en KI, manipulant en cela une espèce humaine jusqu'à présent puissamment mystifiée, voire égarée pour mieux être domestiquée (et servir de chair à canons). Que penser dans ce cas de la lettre prophétique d'Albert Pike qui jouait les Cassandre dès 1871 en prévoyant dans sa lettre à Mazzini trois guerres mondiales à venir ?

Anton Parks : Je ne suis pas certain de bien comprendre votre question. Les Kingu sont très secrets. Il n'est pas étonnant de ne posséder que très peu de renseignements les concernant. Ils se situent en haut de la pyramide de la famille Gina'abul. Si je n'avais pas relevé leur existence dans mes ouvrages, on n'en parlerait même pas. Personne ne s'est jamais intéressé aux Kingu auparavant. Je vous rappelle que dans le T3, il est mentionné qu'ils feraient du commerce avec des engeances extraterrestres…
Pour la troisième guerre mondiale, je ne suis pas devin, ni prophète, ma spécialité étant le passé. Un passé qui, j'espère, apportera des réponses pour un meilleur avenir, en tout cas pour qui s'en donnera la peine. Tout ce que je peux ajouter c'est que pour les Gina'abul du clan d'An, les Kingu, mais aussi pour nos gouvernements, la guerre n'est rien d'autre que de l'autorégulation…

Osirisnotdead (via le forum) : De quel côté doit-on situer Horus aujourd'hui (s'il s'agit bien du Lucifer franc-maçon), (et qui est Adonai ?) dans le combat qui s'annonce ? http://thomiste.pagesperso-orange.fr/pikeplgm.htm J'ai bien conscience qu'une seule question en soulève plusieurs autres, et que toutes les réponses ne sont pas forcément définitives !

Anton Parks : Sincèrement, je ne savais pas que Lucifer avait un quelconque rapport direct avec la Franc-Maçonnerie. Les concepts de la lumière (Lucifer) et des ténèbres (Satan) sont bien plus anciens, j'en suis certain et ceci est démontré dans mes différents ouvrages.
J'ai été voir votre document. J'ai remarqué que la troisième guerre mondiale semblait programmée pour le 20e siècle, alors que nous sommes aujourd'hui au 21e siècle. Certes, nous avons tous bien compris que les différents pouvoirs gouvernementaux ne cessent de diviser les gens pour avoir plus de contrôle sur nous tous. J'ajouterai même, qu'ils traquent l’intelligence humaine qui est supérieure à leur médiocrité. Si une nouvelle guerre mondiale devait éclater malgré la vigilance des citoyens et leur compréhension sur la façon dont les décisions sont prises en coulisse, c'est que l'humanité (celle qui aime s'autoproclamer comme étant au-dessus de tout) serait tombée bien bas !

Le changement que tout le monde attend n'est pas nécessairement en rapport avec une guerre totale, mais plutôt avec une crise économique mondiale et des conflits d'intérêts qui pourront se terminer dans la rue. J'entends souvent dire que le système financier s'écroulera bientôt ; à moins d'un ressaisissement et d'actions ciblées grâce à la mobilisation des foules, je ne vois pas trop. Il faut savoir que le système financier s’écroulera vraiment le jour où les gangsters du privé qui mènent la danse auront décidé qu’il s’écroulera. Il ne faut pas prendre les plus grands voleurs au monde pour des amateurs. Ils sont les rois du bricolage qui font dire ce qu’ils veulent aux comptes et aux statistiques. Le jour où la finance s'écroulera, ils auront pris leurs dispositions et cela fera partie d'un plan machiavélique, comme cela a été le cas pour les deux précédentes guerres mondiales.
Maintenant, vu les armes dont dispose désormais le genre humain, une guerre totale ne serait souhaitable pour personne. En 1871, Albert Pike ne pouvait pas prévoir que pendant et après la seconde guerre mondiale, plusieurs gouvernements auraient entretenu des contacts avec d'autres civilisations plus évoluées matériellement et que ces dernières auraient communiqué une partie de leurs armes. C'est du moins ce qui est écrit ici et là, mais ce sont des informations totalement invérifiables, même si elles m'évoquent à travers les Chroniques un goût de déjà vue, alors prudence...
Je pense que la 3e guerre mondiale concerne plutôt une guerre psychologique et alimentaire qui tourne autour du contrôle de la nourriture. A l'heure où je vous parle, l'empire agroalimentaire US fait pression sur Bruxelles pour rendre l'OGM obligatoire en Europe. L'objectif est à la fois de contrôler la nourriture mondialement (faire du bénéfice), mais aussi d'empoisonner les gens (réduire la population mondiale), car l'extension planétaire des cultures OGM ne dépend d'aucun contrôle sérieux sur les effets sur la nature et la santé humaine. Le reportage de Marie-Monique Robin : Le Monde selon Monsanto (Arte Vidéo, 2008) l'explique de façon implacable.

Question concernant les reptiliens Gina'abul :

Rise (via le forum) : Pourrait-on avoir plus d'infos sur les différentes races composant les GINA'ABUL ? D'ailleurs le lexique les définit comme une seule race, mais il semble y avoir de grandes différences entre les Musgir ailés, par exemple, et des Abgal palmés... Leur situation est-elle globalement la même que celle que vit actuellement l'humanité avec le phénomène de racisme ?

Anton Parks : Le racisme est un problème universel. La différence devrait enrichir et non séparer les êtres. On le voit bien dans la littérature mésopotamienne, à travers le regard xénophobe que portent les Anunnaki sur l'humanité qui vit "à quatre pattes" et qu'ils "civilisent" en les rendant esclaves pour leur confort. Je suis pantois lorsque je constate qu'il existe des organisations ou des sectes aux USA qui vénèrent littéralement les Anunnaki et qui les attendant les bras ouverts !
En tout cas, difficile pour certains de se considérer à égalité avec d’autres ethnies regardées comme inférieures sans vouloir les dominer, ici-bas comme en haut dans le cas de certaines engeances extraterrestres qui ne sont pas nécessairement reliées à la Source de toute chose. Les Anunna en font partie.

Je sais que je devrais dessiner les différentes races Gina'abul et personnages principaux pour que les lecteurs se fassent une meilleure idée de la physionomie des différents intervenants. Je compte le faire, mais il va falloir me donner du temps ! On m'a bien proposé de le faire à ma place, mais c'est impossible, c'est à moi de le réaliser.

Galaad (via le forum) : Serait-il possible d'avoir quelques précisions concernant les êtres amphibiens (d'après les explications données dans l'enregistrement holographique de Sa'am) vivant dans une dimension parallèle (Kidul) à celle des Abgal, sur Septj-Khemt (Sirius 3) ? Sa'am précise bien qu'il s'agit en quelque sorte du "lieu d'origine" des 2 jumeaux célestes. Qu'en est-il de leur civilisation ? Les Abgal communiquent-ils souvent avec eux ? Pourquoi ces "cousins" des Abgal ne font-il pas partie de la famille Gina'abul ?

Anton Parks : Oui, il s'agirait bien d'une famille cousine des Gina'abul. Le peu qu'il m'a été possible de connaître sur eux concerne la fin de la série, donc je ne peux pas en parler pour l'instant ; c'est un peu comme si je vous donnais une partie du dénouement. Mais, ne vous attendez pas à des révélations fracassantes sur ce sujet précis. Ce dénouement englobe d'autres aspects relatifs à l'au-delà et qui ne concerne pas nécessairement et uniquement cette famille d'amphibiens.
Par contre, petite précision, si ces êtres ne font pas partie des Gina’abul en ligne directe, il est possible qu’ils n’aient pas besoin du rituel du lit en pierre, puisque l’Abgal qui les mentionne à Horus dans le Réveil précise que ce rituel concerne l’ensemble de la famille Gina’abul ; c’est ce que j’en déduis. Ils sont proches cousins, se ressemblent, mais vivent dans une dimension parallèle, différente de celle des humains et des Gina’abul.

Rictus (via le forum) : Selon-vous où sont passés les dieux de vos récits ? Sincèrement est-ce que vous ne pensez pas que les dieux dont vous évoquez les manigances n'ont pas la volonté de revenir aujourd'hui puisqu'ils sont immortels ou quasi-immortels ? Ne vous demandez-vous pas où ils sont passés ?

Anton Parks : Je n'ai pas d'idée précise sur le sujet. Comme certains Gina'abul possédaient des bases sur la Lune et d'autres, comme An et ses Anunna, sur Mars, tout est envisageable. Je l'ai déjà indiqué, je pense que plusieurs groupes de Gina'abul vivent simplement sous terre, pas nécessairement dans la terre creuse, mais aussi dans des cavités importantes. Les légendes regorgent de ce genre de concept. Les Kingu doivent faire partie de ceux-là puisqu'ils avaient signé un pacte avec ceux de l'Abzu (cf. T2). Mais ne croyez pas qu'ils vivent terrés comme des rats. Ils possédaient une technologie très avancée déjà à l'époque comparativement à la nôtre. Je vous rappelle aussi que les Anunnaki étaient des sous-développés à leurs yeux. Ils se sont servis d'eux, tout comme les Anunnaki ont utilisé les humains. De nos jours, nous nommons cela une pyramide socio-politique.

Ma Tudi (via le forum) : Et pour les reptiliens ? Aucun d'entre eux ne ressemble le moins du monde à un Kingu !?! Où sont donc passés ces derniers dans cette Histoire ? Et les Dinoïdes ? Faut-il faire un lien entre le travail de Nammu sur les Néandertaliens et les essais des rescapés du vaisseau Kadistu Réxégéna sur des variétés croisées humains-Kadistu ? Et d'une manière plus générale, comment Anton fait-il le lien entre cette histoire et les Chroniques du Girkù, étant donné qu'il semble manquer bien des maillons à cette longue histoire ?

Anton Parks : Désolé s'il manque des maillons à cette histoire, mais c'est déjà formidable de pouvoir y avoir accès. Comme je ne cesse de le formuler, les Kingu ont un aspect quasi identique à l’être humain. Il n’est pas étonnant qu’il n’en soit pas fait état dans le livre de Valérie Barrow puisqu'ils ne se montrent pratiquement jamais. Les Dinoides pourraient représenter une branche archaïque de Gina’abul ancienne souche. Les maillons qui manqueraient, comme vous le précisez, sont relatifs aux périodes de temps considérables qui se sont écoulées. Je ne pense pas qu'il fasse faire un lien entre le vaisseau Réxégéna et le travail de Nammu qui me semble postérieur, donc qui se situerait entre Réxégéna et le T1.
Au début du T2, Sa’am découvre dans l'ancien cristal de sa mère que des êtres des étoiles avaient manipulé génétiquement les êtres humains sur Terre dans des temps reculés, mais sans savoir pourquoi, ni dans quel but. Ce qui me semble vraiment intéressant dans le livre de Valérie Barrow, ce sont les différents témoignages qui s'y trouvent et qui expliquent que la race humaine est une chance et qu'elle constitue une grande possibilité d’évolution pour la race reptilienne, les humains étant majoritairement des incarnations des âmes précédemment incarnées chez les reptiliens. Cette idée se trouvait également bien avant chez Barbara Marciniak, qui je vous le rappelle, est la première à avoir mentionné les reptiliens, bien avant David Icke par exemple.

Rictus : Ne croyez-vous pas que certains êtres pourraient "tirer les ficelles" depuis des régions au-delà des cycles du temps et donc de la Samsara, et pourraient donc s'incarner à loisir, dans des corps de génétique reptilienne par exemple ? Autrement dit, s'incarner ne serait-il pour les dieux, non pas une "nécessité évolutive" inscrite dans une linéarité temporelle, mais un moyen de voyager au sein de leur création ?

Anton Parks : C'est une très bonne réflexion. Effectivement, il n'est jamais question de "nécessité évolutive" chez les Gina'abul, cela ne fait pas du tout partie de leur idéologie. Par contre, s'ils se réincarnent (de façon naturelle comme les humains), c'est uniquement en raison d'une détérioration irréversible de leur corps physique ou bien d'un accident grave. Vous trouverez réponse à cette question dans la suite des Chroniques.

Prométhéen (via le forum) : Question sur la capacité des reptiliens à se transformer. Je voulais parler de la capacité des Anunna à se faire passer pour des humains. Le Niama certes procure de grands pouvoirs, mais il n'est partagé que par une minorité des acteurs des Chroniques. Hors Anton semble dire que la possibilité de se transformer en humain est accessible à tous les Anunna, même sans Niama. Et à ce que j'ai compris, les Kingu par exemple n'ont pas cette possibilité...

Anton Parks : Les Kingu ressemblent énormément aux humains, à la rigueur un petit coup de maquillage pour effacer leurs minces écailles et une paire de lentilles pour ôter leur regard reptilien, et nous n'y verrions aucune différence.
Sa'am pouvait se transformer, même s'il ne l'effectuait pratiquement jamais. De son côté, Horus pouvait aussi se transformer, bien qu'en qualité de Kingu, il n'en ait eu peu souvent besoin. En tout cas, cela ne devait pas lui demander d'énormes efforts. Horus possédait du Niama grâce aux gènes de ses parents, mais il était aussi Kingu…
Je dois bien avouer ne pas bien maîtriser cette histoire de transformation chez les Anunnaki. Je pencherai plutôt pour un gène particulier qui se trouverait chez certains d'entre eux. Nous savons par exemple que An a effectué plusieurs sessions de clonage et différents types d'Anunna. En plus vient s'ajouter la descendance royale Gina'abul-humaine qui, elle, devait bénéficier des qualités physiologiques de ces deux races d'humanoïdes. Peut-être que du côté Anunnaki, ces transformations ne concernent finalement que ce type d'hybrides. C'est mon sentiment aujourd'hui sur cette question.

Cédric (via mail) mail : Comment se fait-il que des reptiliens se soient incarnés ou réincarnés en humain ? C'est-à-dire que leur corps physique est celui d'un humain, mais derrière ce corps physique se cache en réalité un reptilien. Celui-ci ignore qu'il est un reptilien. Je tiens cela d'une magnétiseuse-guérisseuse.

Anton Parks : Selon moi, il n’y a pas "d’âme reptilienne". Il y a l’âme tout court, qui choisit de s’incarner dans une race ou une autre pour expérimenter des qualités spécifiques et évoluer. Ceux qui ont vécu des existences incarnées en reptiliens peuvent s’incarner en humains et vice-versa. Qu'ils soient humains ou reptiliens, ils s'incarneront sur Terre tant que leur évolution n'aura pas atteint un certain niveau ici-bas. Sauf exception, ces individus sont normalement reliés à leur famille d'âme.
Lorsque nous aurons compris cela, nous comprendrons beaucoup mieux l’importance de la biodiversité comme possibilité d’évolution et de choix pour expérimenter ce dont l’âme a besoin pour évoluer. Sinon, pourquoi les planificateurs se seraient-ils donné autant de mal pour créer une telle richesse de races animales et humanoïdes dans la 3D ?

Questions de plusieurs internautes : Pensez-vous qu’il existe une volonté occulte de diminuer mentalement l’être humain, voire aussi de réduire la population mondiale ? Les reptiliens seraient-ils derrière tout ça ?

Anton Parks : Il faut savoir une chose importante à laquelle personne ne réchappe : le cerveau reptilien contrôle notre monde, celui de la matière ! Tout est fait pour garder l’humanité sous contrôle. Nous sommes des moutons à la solde d'un système qui est basé sur le rendement. Dans l'antiquité, les dieux avaient besoin de leur régime alimentaire et de leurs offrandes pour subsister, le régime actuel fonctionne de la même manière, sauf qu'il a été remplacé par l'argent. Pas besoin nécessairement des reptiliens ou de leurs descendants pour arriver à ce constat. La politique humaine est basée sur son modèle reptilien que je décris dans les Chroniques.
Dans l’histoire des Chroniques, les Gina’abul ont pensé naïvement régler leurs conflits internes en créant un être humain esclave, docile et diminué, c’est-à-dire sans trop d’intelligence et d’entendement (d’après leur point de vue). Ils ont refusé de regarder en face les problèmes qu'ils avaient créés et qu'ils avaient à résoudre et ont préféré modifier l’humain d'origine pour qu'il puisse les résorber à leur place. De notre coté, en tant qu’humains, nous comptons sur nos enfants pour résoudre les problèmes que nous engendrons sur Terre. Karmiquement parlant, il n'est donc pas étonnant que l’être humain devienne un problème pour ceux qui nous dirigent. De plus, le régime actuel, tel qu'il a été pensé, ne peut nourrir autant de monde, c'est pourquoi il a besoin d'un bon travailleur qui ne fonctionnera qu'un temps. La maladie et l'épuisement se chargeront du reste

 

Questions de plusieurs internautes : Je subis des attaques d’entités reptiliennes et les ressens fortement. Que puis-je faire ?

Anton Parks : La présence de manifestations émotionnelles ou bien provenant de l’astral peuvent avoir différentes origines. En voici quelques-unes qui me viennent à l'esprit :

- Une âme désincarnée coincée dans une dimension intermédiaire qui parasite la personne ou qui cherche de l’aide.

- Une âme incarnée qui évolue dans une dimension inférieure. Dans ce cas, à ma connaissance, seuls certains reptiliens peuvent faire cela, du moins sur cette planète.

- Des transferts énergétiques naturels entre vivants peuvent aussi être à l'origine de ce genre de phénomènes.

- Ses propres troubles, dont on n’a pas forcément conscience.

- Des projections effectuées par magie noire. Les humains savent pratiquer ce genre d'envoûtement inconsciemment et d'autres de façon tout à fait volontaire pour faire du mal à autrui.

La malfaisance n'est pas l'apanage des races reptiliennes. Une entité malfaisante désincarnée et coincée dans une dimension parallèle peut avoir le même effet "parasitant" qu'un reptilien qui est dans une dimension basse. Le terme "reptilien" désigne une race, celle des Gina'abul. Dans le cas d'une entité désincarnée, il n'y a pas de race. Donc définir les reptiliens comme mauvais est tout simplement de la ségrégation basée sur une méconnaissance des processus d'incarnation.
Un être malfaisant incarné en humain ou en reptilien reste un être malfaisant. Les humains sont aussi très forts dans ce domaine. Quel que soit le type d'incarnation, dans une race ou une autre, l'âme est la même. Il y a juste les capacités d'expressions qui changent et qui sont en relation avec les gènes, donc avec le corps dans lequel on est incarné. De même, ce que nous nommons la malfaisance peut parfois n'être qu'un blocage (une grande souffrance), que la personne incarnée ou désincarnée n’arrive pas à dépasser. Elle projette alors sur une autre personne la responsabilité de son mal. L’absence de morale, de solidarité, d'introspection, donc de règles justes et équitables dans nos sociétés, participent à ces projections puisque la personne manquera de bases saines pour évoluer. C’est un ensemble auquel nous participons tous.

 

Questions personnelles :

Zefiros / modérateur du site (via le forum) : Etant donné la rigueur et le sérieux de ton travail quant aux données linguistiques, archéologiques, historiques, entre autre, que tu nous livres en complément de ce magnifique récit épique que sont les Chroniques du Girku, je me demande depuis un certain temps si tu envisages de confronter ton travail et tes découvertes face à des scientifiques relevant de ces disciplines, dans le cadre d'une émission de radio sérieuse et crédible dans ces domaines, mais également ouverte aux démarches originales, aux chercheurs (style "Continent sciences" sur France culture) ?

Anton Parks : Bonjour Zefiros. Si une personne de science me contacte et me pose des questions, généralement j’y réponds toujours. C’est arrivé à plusieurs reprises. Pour ce qui est d'une confrontation de mes écrits avec une quelconque discipline scientifique, je n'ai aucun besoin de valider mes propos plus qu'ils ne le sont par mes recherches parallèles.
Un exemple : un lecteur féru de sciences m'a contacté peu après la sortie du T3, il m'a dit que l'effet que je décris lors de la mise en fonction des colonnes d'énergie dans la Grande Pyramide porte un nom : effet Hutchinson, nom donné à cette discipline par son inventeur John Hutchinson. Je connais vaguement cet effet grâce à une personne qui m'en avait parlé à l'époque où je rédigeais le Testament de la Vierge (donc avant sa sortie) parce que les descriptions que je faisais sur le fonctionnement de la Grande Pyramide lui semblaient du même ordre. Si j'avais été vénal, je me serai empressé de mentionner cette science dans le Testament de la Vierge et plus encore dans le Réveil du Phénix. Comme je l'ai déjà mentionné plusieurs fois, ce n'est pas à moi de confronter mon travail avec des sciences actuelles dont je ne connais d'ailleurs pas grand-chose, juste ce que j'ai pu vérifier ici et là pour mon compte personnel.

Non, il n’est pas prévu d’interview radio pour l’instant. Pour la radio, cela se fera éventuellement le jour où j'aurais achevé ma série. Peut-être un peu avant, je verrai. Ce ne sont pas les propositions qui manquent. J'aurais à ce moment plus de recul sur mon œuvre en général, alors qu'aujourd'hui je n'en ai aucun ! C'est une telle charge de travail et de concentration qu'il m'est impossible de discuter de tout cela aujourd'hui. Mon esprit est continuellement en effervescence, même lorsque j'effectue tout à fait autre chose que de la rédaction. C'est un état pénible, insupportable, mais avec lequel j'ai appris à conjuguer pour une question logique de survie.
Lorsque je fais face à mon ordinateur, j'arrive naturellement à rassembler mes mots et à les traduire sur le clavier, alors que dans la vie de tous les jours, si une personne me demande de m'exprimer sur ma rédaction, cela m'est pénible, en tout cas de façon approfondie. Ma tête est pleine, c'est difficile d'expliquer ce phénomène. Il est important et vital pour moi de coucher tout cela sur papier et de dégager ainsi le maximum de la mémoire vive… et ensuite, même concernant certains détails de toute cette histoire gardée pendant longtemps dans un coin de ma tête : d'oublier ! Mon ami journaliste Alain Gossens avait trouvé cet aspect très intéressant. Je lui avais demandé pourquoi, il m'avait répondu : "Parce que tout le monde sait qu'un romancier qui invente des histoires pour ses livres, n'oubliera jamais aucun détail, aussi insignifiant qu’il soit".

Philomène (via le forum) : Je souhaiterais savoir sur le plan du sens de votre vie comment accueillez-vous cette expérience et quels enseignements en tirez-vous ? Si vous aviez un message à faire passer pour permettre à des personnes de donner un sens à leur vie, à la lumière de ce que vous vivez, quel serait-il ? Je vous remercie de l'attention que vous porterez à ces questions.

Anton Parks : Ce sont deux très bonnes questions. Mon instinct animal répondrait sans hésiter que je ne vis pas très bien cette expérience. Vivre au quotidien avec toutes ces images en tête est assez insupportable. J'ai passé près de vingt ans à jongler avec ces scènes complètes et ces sentiments, vingt ans à les cacher de mon mieux à tous mes proches et à moi-même. Aujourd'hui, j'ai la chance de pouvoir exprimer tout cela et de pouvoir enfin libérer de la mémoire vive dans ma tête… Depuis quelques années, cela s'est transformé en soulagement.

Concernant votre seconde question, je vais attirer votre attention sur le fait que depuis quelques années, j'ai le sentiment que la culture se soit appauvrie considérablement. Les classes politiques deviennent folles, elles nous ont pris en otage et souhaitent nous entraîner dans leur folie et leurs dogmes. Sans doute souhaitent-elles détourner notre attention des authentiques vérités. De ce fait, les gens s'intéressent de moins en moins à leurs origines, les traditions sont oubliées, même souvent la politesse et le respect. Malgré l'importance considérable du Web et son utilité, l'ère d'Internet rend peu à peu l'humain avide de sensations nouvelles et le coupe aussi du réel. Tout va beaucoup trop vite et le cerveau humain ne me semble pas adapté à cela. Beaucoup d'Internautes souhaitent connaître les clés du bonheur et regarder vers le futur, mais ils ont oublié un point essentiel : comprendre notre passé est primordial, car une humanité sans passé est une humanité sans racine et sans modèle ; une humanité en involution, prête à s'effondrer. Toute personne qui ne peut le comprendre, ne regarde pas vers l'avenir. Je précise, je parle bien de l'humanité et non de notre civilisation qui, elle, va de toute façon dans le mur si elle ne se ressaisit pas. Mon travail sur le passé de l'humanité, comme celui effectué par d'autres auteurs, peut aider à regarder sereinement vers l'avenir. L'humanité doit connaître la vérité sur sa véritable histoire, sinon elle ne s'en sortira jamais.

Jean-Paul par mail : Connaissez-vous la confédération de "Damanhur" située au nord de Torinos (Turin) ? Ce regroupement existe depuis plus de 36 ans et pratique de la physique ésotérique. Ils utilisent un langage atlante, qu'ils dansent et dessinent, fabriquent des "Selfs" (objets en cuivre qui contiennent des intentions), font des voyages dans le passé (pas le futur) et ont construit le "tempio di Uomo" (Temple de l'homme) à l'intérieur de la terre... (c'est de "l'Indiana Jones"... en vrai...). C'est un lieu de productions coopératives et de recherche spirituelle et physique. Ils travaillent également en collaboration avec l'hôpital de Turin. J'ai beaucoup pensé à eux en lisant vos Chroniques car ils ont un rite avant les repas et purifient tous leurs aliments par Horus. J'aimerai, si cela vous parle, avoir votre opinion sur cette mouvance. En quoi pourrait-elle être en rapport avec les travaux d'Horus et d'Aset ? Si vous en voyez ?

Anton Parks : L’Egypte ancienne et l'A'amenptah (l'Atlantide) sont au cœur de nombreux cultes, hier comme aujourd’hui. C’est sans doute dû à la profonde sagesse que ces cultures contiennent. Je ne connaissais pas la fédération de Damanhur. Comme vous n'êtes pas le premier à m'en parler, j'ai été voir de quoi il s'agit sur le Net. A priori, je n'ai rien à dire, cette fédération fonctionne de façon communautaire et semble mettre un point d'honneur sur le respect de son prochain, ce qui est encourageant. D'un point de vue personnel je trouve juste que les peintures de leur temple souterrain sont un peu trop criardes et spectaculaires ; il faut savoir rester simple parfois. Maintenant, j'ai pu constater que certains sites Internet tentent de les salir, à tord ou à raison, c'est de toute façon une habitude. Lorsque des communautés fonctionnent de cette façon, la grande parade est systématiquement de les taxer de secte. En tout cas, merci pour l'information.

Mercure (via le forum) : Où se trouve le GIRKU aujourd'hui ? Pensez-vous que les flashs que vous avez eu sont dus à la proximité du GIRKU ou d'un de ses fragments (si un jour il a été détruit partiellement comme je le ressens) et que vous y étiez réceptif ? Tel le sentiment de malaise ressenti à proximité et au-dessus du Benben, la dernière fois (lors d'un de vos voyages en Egypte, comme vous l'expliquez dans le Testament de la Vierge).

Anton Parks : La réponse partielle à cette interrogation se trouvera à la fin des Chroniques, mais vous devez savoir que je ne sais pas où se trouve le Girkù aujourd’hui. Je sais juste dans quelles mains il se trouvait à la fin de toute cette histoire.
En règle générale, certaines personnes peuvent ressentir ou voir des choses en étant à proximité d’un objet ou à son contact. Mais, il est aussi possible qu’il puisse y avoir des "transferts" d'informations dans l’espace et le temps. Chaque objet a emmagasiné des informations sur son passé et vibre d'une certaine façon. Quelques personnes savent traduire naturellement ces données.
Concernant mon expérience, je ne saurai dire si c'est à cause du Girkù ou pour une autre raison que j'ai reçu tout cela. Comme vous le savez, cela ne m'intéresse pas d'en connaître les raisons. Ne pouvant expliquer clairement le procès qui m'a permis de recevoir autant d'informations, je ne peux pas être plus précis. Se poser trop de questions sur soi-même empêche bien souvent d'avancer. Il est sain d'avancer instinctivement en faisant confiance à ce que l'on a au fond de soi.

Bertrand (via mail) : Quels liens entretenez-vous avec vos lecteurs et aussi avec ceux qui collaborent avec vous si c'est le cas ? Vous êtes maintenant assez connu dans le monde francophone, en qualité de personne publique vous ne devez pas réchapper aux critiques et à la désinformation, suivez-vous ce qu'il se raconte sur vous ?

Anton Parks : Ce n'est pas moi qui réceptionne les messages et les lettres que nous recevons. Depuis pratiquement le début, tous nos e-mails sont redirigés vers différentes boîtes mails comme celles des trois principaux administrateurs de mon site et aussi dans ma famille. Les messages sont triés ; les plus "occultes" sont écartés. Ceux qui ne commencent pas par "bonjour" ne sont même pas lus.

Il est difficile, quasiment impossible, d'entretenir des relations suivies avec des lecteurs ou des internautes. Les attentes sont souvent disproportionnées et impossibles à satisfaire. Aujourd'hui, j'ai une pile immense de mails et de courriers sur mon bureau qui ont été triés, je sais pourtant que je ne pourrais en lire qu'un 10e et éventuellement répondre à la moitié de ce dixième.
Mes lecteurs doivent savoir que je ne passe pas mes journées à écrire et que j'ai d'autres activités. Les journées sont intenses et très courtes ; arrivé à la fin de la journée, je ne veux plus entendre parler de ce que j'aurais eu le temps de faire ou de ne pas faire, et encore moins de l'écrivain si j'ai trouvé du temps pour écrire. D'ailleurs, lorsque je sors, j'évite de discuter de mes activités professionnelles. Je déteste parler de moi. De ce fait, je fréquente des personnes qui savent rarement que j'écris aussi des ouvrages et qui m'apprécient simplement pour ce que je suis.

En ce qui concerne mon travail d'écrivain, j'ai bien tenté quelques essais de collaboration d'un point de vue artistique, mais les idées qui sont faites sur vous et votre œuvre ne vont pas nécessairement dans la même direction que les vôtres. Dans ces conditions, les réactions peuvent parfois devenir surréalistes et une collaboration sur du long terme devient impossible. Cela devrait normalement être une joie que de partager des idées, même si elles sont différentes. Mais, lorsque que l'on entretient des rapports amicaux avec autrui, la tentation est grande pour devenir des "amis", alors on vous implique rapidement dans des problèmes qui ne sont pas les vôtres ou encore on tente de vous projeter des frustrations qui ne vous appartiennent pas : dans ce cas, il faut alors savoir dire stop !
J'ai passé de nombreuses années dans la communication, et trouver des solutions était ma mission. Mais aujourd'hui, j'ai appris que tendre le bras systématiquement comme me le dicte mon cœur et comme le veut le milieu de la communication, c'est prendre le risque que l'on vous le coupe. On a tenté de me le couper plus d'une fois ces dernières années. Je suis bien trop attentionné, tout le monde me dit que c'est ma faiblesse ! Alors cela peut créer de l'autre côté des familiarités inacceptables, comme nous en avons connu.
De toute façon, quoi que vous fassiez, vous ne donnerez jamais assez, aussi bien intellectuellement que matériellement. Aujourd'hui, je dois aller à l'essentiel, je n'ai peut-être plus la même patience non plus, particulièrement avec ceux qui se complaisent dans la "victimisation". C'est toujours plus simple d'être une victime et de reporter ses espoirs ou ses désillusions sur les autres. Chacun fait des choix dans la vie plus ou moins bons, mais il faut tous les assumer.

Des personnes qui placent tous leurs espoirs personnels dans des ouvrages ou un écrivain sont des personnes qui ont besoin d'un responsable sur lequel elles déchargeront toutes les responsabilités en cas de déception ou d'échecs des espoirs projetés. Dans ce cas, ce sont les reproches, les menaces et quelques fois l'intimidation. On ne peut pas plaire à tout le monde, heureusement d'ailleurs ! Ceci est valable dans tous les milieux, particulièrement dans le milieu dit ésotérique dans lequel on a catalogué mes ouvrages.

Je ne suis pas du tout ce qu'il se dit à mon sujet sur le Net, cela ne m'intéresse absolument pas, mais on nous le rapporte parfois, notamment grâce aux contacts de lecteurs fidèles. Apparemment je n'aurais pas toujours répondu à des attentes spécifiques. Les gens attendent souvent trop de moi, certains guettent plutôt la venue d'un sauveur ! Sauver de quoi, allez savoir…
A chacun ses espoirs, mais aussi ses délires et sa colère. Personne, parmi chacun de nous, n'est là pour supporter les problèmes des autres. C'est une spécialité du milieu ésotérique et pseudo spirituel que de se pavaner dans des monologues dont le seul objectif est de décharger de l'ego ou de la colère non assumée. Dans l'antiquité, on envoyait un bouc dans le désert pour résoudre le problème, aujourd'hui on a Internet !

Michel (via mail) : Avez-vous vu ce sceau qui semble d'origine sumérienne (présence du signe Dingir) et s'il avait un avis à ce sujet ? Je cherche à trouver une traduction de ce sceau pour mieux comprendre la symbolique autour de ce paon, car il me semble représenter la divinité Enki-Ea mais je ne suis pas certain. Il y a beaucoup de spéculations sur ce peuple Yezidi, car les musulmans attesteraient qu'ils seraient des adorateurs du Diable. Hors je pense qu'il n'en est rien. Le sceau: http://img94.imageshack.us/img94/1548/melektaus.png

Anton Parks : Je doute fortement qu'il s'agisse d'un sceau sumérien. Le paon ne fait pas partie du bestiaire sumérien et je ne connais aucun sceau où il serait gravé. A ma connaissance, Enki-Ea n'a jamais été symbolisé par un paon. L'écriture cunéiforme n'est pas du sumérien sur ce sceau, mais plutôt du babylonien moyen. Le signe Dingir est déclinable du sumérien archaïque à l'akkadien récent. Désolé de ne pas pouvoir vous aider davantage sur cette question.

Kristian (via mail) : Anton connaît-il le site www.autresdimensions.com et s'il le découvre, reconnaît-il une similitude et une simultanéité de ces informations avec l'Univers qu'il révèle dans ses propres ouvrages ?

Anton Parks : Non, je ne visite pas ce genre de sites. Je ne vais occasionnellement sur le Net que pour faire des recherches spécifiques et vérifier des informations.

Kristian (via mail) : Il y a déjà pas mal de temps j'ai écrit à Anton via l'éditeur pour connaître son analyse sur la diffusion de la langue auxiliaire "Esperanto", sachant que l'aspect linguistique est essentiel dans son oeuvre. A-t-il aujourd'hui la possibilité de répondre ?

Anton Parks : L’esperanto part d'une volonté de créer une langue unique, comprise et parlée par tous. C’est une démarche louable, mais qui est vouée à l'échec. La raison étant que cela n'arrangerait en aucun cas les affaires des différents gouvernements mondiaux que toute la planète puisse parler une seule langue et ainsi communiquer tranquillement. Ce genre d'idée sera peut-être possible lorsque le système actuel aura changé et que l'humanité se donnera la possibilité d'avancer main dans la main, sans aucune discrimination raciale et culturelle.

Kristian (via mail) : Dans le même registre linguistique, j'ai cherché en vain à savoir quelles étaient les possibles prononciations des lettres similaires, mais avec des accents différents des mots sumériens qui jalonnent cette saga des étoiles... ? Je reste curieux de cette réponse.

Anton Parks : Je sais que je devrais peut-être réaliser un jour une sorte de dictionnaire linguistique Gina'abul. Mais cela s'effectuera lorsque j'aurai fini ma série d'ouvrages. Ce n'est pas le plus important aujourd'hui. Seule une poignée de lecteurs s'y intéressent, mais peut-être beaucoup plus lorsque tout sera achevé. Dans ce cas, cette démarche aura vraiment un sens éditorial et cela sera une aventure extraordinaire et un nouveau défi à relever.

Anne (via le forum) : Dans le Testament de la Vierge, vous démontrez la manipulation judéo-chrétienne et ses méthodes millénaires, entre autre par l’étude de l’histoire et de la linguistique. Pourtant vous dites vous être marié à l’église. Si ce n’est pas trop indiscret, pouvez-vous m’expliquer votre démarche personnelle ?

Anton Parks : La religion chrétienne a puisé ses bases dans le paganisme et nous y retrouvons nombre de concepts communs à la pensée égyptienne. Même si beaucoup d’idées ont été détournées et que cette religion comporte des non-sens, elle comprend aussi beaucoup de générosité et de sagesse. C’est bien pour ces raisons qu’elle a été acceptée par un si grand nombre au fil des siècles. La majorité des gens qui en font partie sont souvent de bonne volonté et altruistes.
Il est certain que l’Eglise a du sang sur les mains et que rien n’excuse "l’évangélisation", les vols de territoires (faits en son nom) et les extinctions culturelles qu’elle a perpétrées et qu’elle poursuit aujourd'hui encore. Je n’adhère pas à cela, car nous avons trop de respect pour les anciennes cultures. La majorité des peuples primitifs possèdent une vision respectueuse des choses et du monde. Ils sont proches de la nature et ont beaucoup de concepts à nous transmettre. Si nous exterminons ces gens et leur culture, nous nous privons nous-mêmes de la possibilité d’évoluer et d’apprendre en se rapprochant d’eux et du divin.
Il nous a été reproché "d’être restés fidèles à cette religion". Mais, ce n’est pas parce que nous nous sommes mariés à l’église que nous adhérons aux dogmes chrétiens dont certains ne sont que des interprétations issues d’une compréhension limitée. Nous reconnaissons simplement la part de bon qu’elle contient, et la bonté de leurs membres. Pourquoi la rejeter en totalité alors que ce que le christianisme enseigne est souvent juste (ne pas mentir, ne pas tromper, etc.). Il ne faut pas jeter "le bébé avec l’eau du bain" comme le dit si bien le vieil adage.

François (via mail) : Un internaute sur votre site a décomposé le nom de la cabale secrète qui dirige le monde des humains en coulisse c'est-à-dire les illuminati avec le syllabaire sumérien. Cela donne ÍL-LÚ-MÍ-NA-TI qui se traduit selon l’internaute par "les hommes élevés du culte de la non-vie". Que pensez-vous de cette traduction et pouvez-vous vous-même la traduire pour voir si par le jeu de l’homophonie d’autres traductions sont possibles ?

Anton Parks : Cette décomposition est exacte, mais elle pourrait également donner ÍL-LU-MÍ-NA-TI "les nombreux élevés responsables du genre humain et de la vie", NA étant une particule qui peut aussi désigner le genre humain et pas seulement une négation. Le tout est de savoir de quel côté on se situe lorsque l'on effectue une décomposition. Le sumérien ou proto-sumérien, dérivé du langage Gina'abul, est un idiome reptilien qui permet le double langage.

François (via mail) : Que pensez-vous de l’auteur britannique Aleister Crowley et plus particulièrement sa façon de refonder les différentes religions et doctrines sachant qu’il utilise la trinité égyptienne et emploie les termes de la femme écarlate, de la bête et de l’antéchrist ? Pensez-vous que nous sommes en plein détournement des symboles comme c’est souvent le cas dans l’histoire de l’humanité ?

Anton Parks : Désolé, je ne connais pas du tout cet auteur. Les lecteurs ont souvent tendance à croire que je connais tout, ce qui n'est pas le cas, sinon cela serait bien triste pour moi. C'est merveilleux d'apprendre encore et toujours…
Malheureusement, le détournement de symbole peut être aussi présent dans des travaux de recherche. Il peut s'agir d'inversions inconscientes ou conscientes, selon les cas. Ne connaissant pas le travail de cet auteur, je ne peux pas vous donner mon avis.

Franck (via mail) : Cher Monsieur, envisagez-vous célébrer votre nouveau chef-d’œuvre avec une séance de dédicaces et avez-vous une position sur les terribles ouvrages de Mr. David Icke ?

Anton Parks : Pour la séance de dédicaces, bien que cela ne soit pas d'actualité, ça se fera bien un jour pour un prochain livre, j'en suis convaincu.
Concernant David Icke, j'ai donné mon opinion à son sujet dans le Réveil du Phénix. C'est un grand chercheur intègre et respectable, malgré la dérision qui s'est abattue sur lui et ses travaux. Je pense que mes Chroniques et particulièrement mes recherches parallèles apportent crédit à certaines de ses découvertes. Par exemple, la décomposition du sceau d'Ur que j'ai effectué dans le T3, ne le laissera pas indifférent puisqu'elle confirme avec éclat ses propos sur la présence du gène reptilien et aussi sur la descendance humano-reptilienne, sujet important de ses ouvrages. Une preuve fondamentale a été apportée et elle est gravée sur argile. Pour le reste, je n'ai pas lu non plus tout ce qu'a pu écrire David Icke. Son travail me semble d'une grande importance. Icke se charge de collecter des indices sur la présence reptilienne aujourd'hui. De mon côté, je me charge de démontrer cette présence dans notre passé…

Didiera (via le forum) : Anton Parks reçoit ses récits en 'revivant' ce qui est arrivé à Enki-Sa'am. A l'état de veille si j'ai bien compris. Connaît-il d'autres personnes, vivantes ou décédées, connues ou inconnues, qui vivent le même genre de phénomène ? Si oui, quel genre de personnage se manifeste ?

Anton Parks : A part l'égyptologue Dorothy Eady (Omm Sety) dont le cas relèverait d'une ancienne incarnation, personne que je connaisse, mais cela ne veut pas dire qu'il n'en existe pas. Il doit y avoir des personnes connectées à des sources d'informations concernant le passé, comme par exemple celle qui concerne la voie du channeling. Ce qui pose problème dans ce genre de cas, c'est le manque cruel d'informations et de détails dus au filtre propre du channeling. Un channel reçoit toujours ce que l'entité ou le groupe extérieur à notre dimension souhaite lui transmettre. Cette connexion se réalise sous certaines conditions et les informations sont éparses, fragmentaires et souvent contradictoires, ce qui est spécifique au channeling. C'est pourquoi je me méfie du channeling, mais il existe des gens sérieux dans ce domaine comme Barbara Marciniak et Valérie Barrow pour son Contacts avec les Pléiadiens.
J'ai expliqué de nombreuses fois mon expérience dans des interviews disponibles sur notre site. Elle ne relève pas du channeling pour ces raisons et d'autres pour lesquelles j'ai toujours été clair.

Watcher (via le forum) : Afin de mieux vous connaître, quels sont vos goûts artistiques, comme la musique, les films, l'art ?…

Anton Parks : Cette question pourrait prendre plusieurs pages. Nous allons essayer de faire court. Nous risquons d'en oublier, car le sujet est vaste. Nous apprécions beaucoup l’art africain (Dogon du Mali, égyptien, l'art du Maroc), asiatique et aussi des Amérindiens.
Côté musical, mes artistes préférés sont dans un contexte familial ou de travail : Pat Metheny, Anna Maria Jopek, Wes Montgomery, Miles Davis, le compositeur de musique film Hans Zimmer (Antas se charge de son site), le groupe irlandais Clannad et sa chanteuse Moya (ou Maire) Brennan, U2… Pour rédiger mes ouvrages, j'écoute plutôt des musiques assez calmes, comme : Steve Roach, Coyote Oldman, Patrick O'Hearn, David Helpling, j’ai beaucoup écouté E.S. Posthumus lors de la rédaction du T1 et du T3 (particulièrement l’album Unearthed), mais aussi de la musique classique et des chants du Moyen Age…
Pour les films, cela concerne des grands classiques de science-fiction, d'aventure ou d'humour, comme : les épisodes 4, 5 et 6 de Star Wars, le Seigneur des Anneaux (version longue s'il vous plaît !), Minority Report, Constantine, Island, Avatar, Matrix, la série Retour vers le Futur et Contact du même réalisateur, des vieux classiques comme Planète Interdite, Voyage au Centre de la Terre... Louis de Funès me fera toujours mourir de rire ! J'affectionne beaucoup les films de Luc Besson, ceux de Ridley Scott et Christopher Nolan (Batman, le Prestige, Inception…) ainsi que ceux de Coline Serreau… J'en oublie beaucoup.


François (via mail) : Je me demandais si vous étiez prêt à partager vos opinions, à savoir, si le récit est plus la mémoire d'une incarnation passée qu'une injection de connaissances provenant de l'extérieur.

Anton Parks : J’ai déjà répondu à cette question dans différentes interviews disponibles sur notre site. Je n'ai pas d'idée sur la question et ce sujet ne m'intéresse pas du tout. Peu importe qui j'aurais été par le passé, ce qui compte pour moi c'est ce que je fais aujourd'hui et pourquoi je le fais.

Jean (via mail) : Que pouvez-vous répondre à quelqu’un qui dit que vos théories ne sont pas prouvables ?

Anton Parks : Il y a des personnes qui voudraient ramener tout à un raisonnement mécaniste. Pour l’instant, cette vision mécaniste est incapable de répondre à toutes les questions que les scientifiques se posent. Certains faits resteront toujours inaccessibles en appliquant une analyse mécaniste. Ils ne pourront être compris qu’avec un mode de pensée différent, même si les effets qu’ils produisent sont observables.

Je vais donner deux exemples qui me semblent éloquents :

1. La médecine chinoise soigne très bien, mais si un occidental veut comprendre comment elle fonctionne, il lui faut d’abord pénétrer la pensée chinoise.

2. Prenons également le cas des ondes de la physique quantique. Nous les utilisons dans notre société moderne, sans pour autant savoir comment cela fonctionne du point de vue physique. C’est très difficile pour un occidental de changer ses points de vues, car toute son éducation est basée sur un maximum d’à priori et de croyances.

C’est pour ces raisons que les plus grands ethnologues se sont toujours immergés totalement dans les cultures qu’ils étudiaient. Sans obligatoirement adhérer à la véracité des sociétés antiques que je décris, le récit qui est rapporté est suffisamment riche pour susciter l’intérêt d’une étude. Avec les tomes 1 et 2 des Chroniques, nous étions respectivement plongés au sein d’une société extraterrestre avec des mœurs pour le moins exotiques, et ensuite sur Terre à l’endroit de la très ancienne Mésopotamie et de ses environs. Ce sont des sujets qui touchent peu de personnes car peu d'entre elles ont des affinités avec ces cultures. Pour l’essai Le Testament de la Vierge, et surtout, le T3 des Chroniques, nous sommes plongés au sein de la société des anciens Egyptiens, qui suscite déjà plus d’intérêts, mais qui reste difficilement compréhensible dans toute sa dimension, parce qu'issue de traditions très anciennes et codées.

La pensée égyptienne est hermétique, plus encore que celle de Sumer et d'Akkad. C'était le moyen efficace que le clan d'Enki-Osiris avait trouvé pour se protéger. De ce fait, peu de personnes la comprennent pour ce qu'elle est, cela empêche même parfois de déchiffrer convenablement des textes entiers, alors que la langue égyptienne est connue et répertoriée. Le Réveil du Phénix montre le mode de pensée égyptien, ainsi que la profonde déchirure et amnésie collective que la mort d’Osiris a engendrée. Le Testament de la Vierge explique comment Osiris est mort et comment ce décès a été caché dans les textes religieux juifs et chrétiens. Le mode de pensée des Amasutum et des planificateurs tel qu’il est relaté à travers l’histoire des Chroniques est une grande opportunité pour comprendre cette culture et cette pensée égyptienne.

Didiera (via le forum) : Anton Parks a-t-il étudié ou fait étudier son thème astral de naissance, pour voir l'influence des planètes et points médiumniques (Neptune, nœuds lunaires, par exemple) ou bien des rapports planétaires avec des constellations évoquées dans ses ouvrages ?

Anton Parks : En 1987, un ami voulait me mettre en contact avec sa mère qui était à la fois médium et spécialisée dans les thèmes astrologiques de naissance. Je n'étais pas très chaud, mais je lui ai tout de même donné mes références complètes qu'il a transmises à sa maman et nous avions convenu d'un rendez-vous téléphonique. Lorsque j'ai contacté cette femme, son fils était avec moi. Il a parlé en premier avec sa mère. La femme ne semblait pas dans son état normal, son fils était inquiet, je n'entendais pas ce qu'elle disait, mais son fils n'arrêtait pas dire "je ne t'ai jamais entendu comme ça maman. Qu'est-ce qui t'arrives ?" Cela a duré près de deux minutes… J'ai finalement pris le téléphone. Elle était très troublée et n’a pas pu véritablement me parler. Elle m’a simplement dit en ne cessant de s'excuser et en bafouillant : "Je suis désolée, je suis désolée, je ne peux pas vous parler, sachez juste que vous avez réalisé des choses importantes par le passé…".
J’ai occasionné une telle gêne chez cette personne que je n’ai plus jamais renouvelé ce genre d'expérience. Je n'ai jamais consulté une voyante ou quelqu'un de ce genre par la suite, de crainte que l'on découvre à mon insu le contenu de mes flashs qui pour certaines personnes pourraient être terrifiants.

Vie extraterrestre, planificateurs et évolution humaine :
 

Mangimaru (via le forum) : Je suis conscient que nous en sommes qu'à la maternelle de notre développement spirituel et quelques conseils avisés nous feraient le plus grand bien, mais je ne vais pas vous cacher que je suis "un peu" impatient de voir l'humanité enfin rentrer dans une nouvelle ère de paix et d'exploration main dans la main avec nos "aïeux"... Alors quand ?

Anton Parks : Il est très difficile de donner des conseils, simplement parce que l’être humain veut surtout faire des grandes choses, des choses importantes. De plus, chacun à son libre arbitre. Mon avis est que nous ne pouvons changer positivement le système qu’en effectuant de "petites choses", mais ces petites choses nous demandent bien souvent de changer nos habitudes, notre façon de consommer, et notre façon de voir l’univers qui nous entoure, et demandent aussi un investissement personnel. C'est généralement là que ça coince : il ne reste plus beaucoup de candidats.
Le seul conseil qui me paraît juste serait d'essayer d’être conscient des conséquences de ses actes et de faire en sorte qu’elles nuisent le moins possible. Encore faudrait-il que l'être humain soit capable de pratiquer l'introspection et de ne pas reporter frénétiquement ses choix ou même ses erreurs sur les autres. Cela concerne la vie de tous les jours, mais aussi celle qui est en rapport avec ceux qui nous dirigent. Certes, ces derniers sont manipulateurs, ils nous donnent peu de possibilités d'action, mais il ne faut pas oublier qu'ils sont humains et qu'ils ne font que se conformer à des exigences industrielles et politiques qui émanent de sphères beaucoup plus hautes. Nos politiciens ne sont que des pantins. Ils forment une collectivité de gangster d’état. Comme le dit Christian Cotten avec humour et objectivité, "les politiciens sont des acteurs de grand guignol qui méritent une grosse fessée pédagogique !"

Si c'est la pyramide que vous souhaitez faire effondrer, il y a deux moyens :

1- La manière douce : des petits actes au quotidien qui vont enrayer le système. Si tout le monde le fait, le résultat sera imparable. De nombreux magazines donnent ce genre de solutions, comme par exemple : les magazines Morphéus, Nexus, le site de Christian Cotten (politiquedevie.net), et bien d'autres… Le dernier film de Coline Serreau en DVD : Solutions Locales pour un Désordre Global, est aussi excellent.
2- La manière forte : une révolution ! Mais pour cela, il faudrait que les humains soient solidaires les uns avec les autres et qu'ils parlent d'une même voix. Je doute qu'ils soient prêts à cela, car avant de penser aux autres, ils pensent à eux-mêmes. Les Occidentaux, particulièrement, n'ont pas l'esprit de clan.

Des propos de Coline Serreau, tirés de son interview qui accompagne son DVD Solutions Locales pour un Désordre Global, illustrent parfaitement ce que je viens de soulever :
"Je dirai que la première chose à exiger, tout simplement, pour la prochaine élection, [c'est de dire que] celui (l'homme ou femme politique) qui ne dira pas : "nous allons créer des périmètres de sécurité d'autonomie alimentaire pour chaque ville et chaque village", celui-là, nous ne voterons pas pour lui, c'est tout ! C'est une grenade, une bombe, le levier pour tout exploser. C'est-à-dire : notre argent que vous prenez par nos impôts, il va servir maintenant à cela. Et celui qui ne dira pas que cet argent servira à cela, nous ne voterons pas pour lui ! […]
Tout le système n'a été qu'un système de pompage du fric et des richesses du peuple pour les donner aux multinationales. C'est le but du système. La seconde chose que les gens ne connaissent pas, c'est leur puissance, à eux consommateurs, pour vraiment éradiquer ce problème. Les multinationales sont des géants avec des pieds même pas d'argile, mais des pieds en papier crépon. C'est-à-dire qu'à la minute où vous tous décidez de ne pas acheter, elles sont cuites, en 24h, elles sont cuites !! Ça aussi cela fait partie des grandes actions que nous pouvons mener, parce que les élections, ils s'en fichent ; ce sont des valets, ils n'ont que des valets qui sont élus et qui sont à leurs bottes, qu'ils soient de droite ou de gauche... Par contre, nous, les petites gens, ceux qui achètent et qui vont dans les supermarchés, nous avons un pouvoir, nous pouvons les faire tomber comme ça ! (claquement de doigts)."
Coline Serrau, interview dans les suppléments de Solutions Locales pour un Désordre Global

Anton Parks : Je ne vais pas vous faire une réponse stéréotypée à la mode, comme le font de nombreux auteurs actuels qui voguent sur la vague du tout spirituel. Il ne faut pas s'attendre à un éveil, les bras croisés, à méditer tranquillement dans son fauteuil en attendant que "des êtres de lumière" viennent nous éveiller ou encore qu'une programmation subtile prévue par Sa'am se déclenche pour nous sauver… Ce n'est pas tout à fait cela.
Soyons concrets : Tant que l'humanité terrestre sera incarnée ici, elle restera connectée physiquement à sa maison : la Terre. Elle est réglée sur son rythme cardiaque, donc biologique. Par le passé, les Anunnaki ont exploité la planète et aujourd'hui leurs descendants (peut-être royaux) et leurs sbires humains font pire encore en raison de la forte démographie, de l'industrie qu'elle produit et de l'argent qui en découle. Si l'humanité souhaite évoluer tout en se libérant de l'emprise imposée par notre système élitiste et inégal, elle devra reprendre contact avec la Terre-Mère et reprendre ce qui lui revient de droit : la terre. Normalement, cette prise de conscience devrait s'effectuer naturellement, mais chez certains (par exemple la seconde humanité blanche, remaniée par les Kingu, voir T3, p. 275), cette prise de conscience ne s'effectuera pas sans aide, voire peut-être pas du tout.
N'en déplaise à certains channels et aux faux prophètes qui annoncent un départ physique ou dimensionnel imminent ; ceux qui savent raisonner de façon inconsciente (donc de façon intuitive) et qui pourront éventuellement donner l'impulsion à ceux qui raisonnent sous le calcul, ne sont pas nécessairement les personnes qui liront cette interview et qui s'intéressent aux sciences parallèles. Partir un jour ? Pourquoi pas ! Mais comme je viens de l'indiquer plus haut, avant de quitter les lieux vers de nouveaux horizons, il nous faudra faire le ménage, c'est un minimum. Si nous ne le faisons pas, la Terre s'en chargera avec nous sur son dos ! Le dessinateur René Bickel illustre à merveille ce genre de concepts dans ses ouvrages, c'est d'ailleurs pourquoi quelques-unes de ses créations sont dans cette interview.

Ceux qui savent écouter et respecter la nature, donc ceux qui sont réglés sur l'horloge terrestre, ouvriront la voie aux autres chez qui le déclenchement ne se sera pas effectué naturellement parce qu'ils sont génétiquement déconnectés de leur moi intérieur et de ce fait en déphasage avec leur véritable potentiel. Ce n'est pas du prophétisme à la sauce new age, mais du bon sens. On est un peu comme dans Matrix, c'est pourquoi ce film est par ailleurs excellent.
Nous sommes entourés d'individus qui travaillent pour le bien-être de la planète et qui ne cessent de nous envoyer des signaux. Ils ne sont pas là par hasard. Au lieu de regarder aux confins du cosmos, il suffit d'observer tous ces acteurs autour de nous, ici, avec nous. L'humanité n'aura aucun avenir si elle n'écoute pas ces personnes et ces signes. C'est là la force du genre humain : celle de pouvoir aller au-delà de ses peurs, la nature et ses sympathisants actifs étant là pour nous le démontrer et nous montrer la voie. Vous cherchez des planificateurs ? Mais ils sont là avec nous, certains même incarnés sur Terre, c'est évident.

Ainsi, le truchement génétique dont parle Sa'am dans l'entrée que vous citez plus haut, raccordées aux informations du T3, concernent un certain type d'individus, donc pas la totalité de l'espèce humaine, tant les intervenants au niveau des diverses programmations génétiques ont été nombreux. On le constate par ailleurs dans les différents tableaux génétiques du T2 et T3. Sa'am et son clan ont, en effet, effectué un véritable travail de planification, mais il s'agit d'un encodage subtil qui relie la Terre à ses résidants. La Terre possède un rôle actif dans la libération du genre humain. Il n'y a pas de voie d'évolution en dehors du respect de la nature. On n'acquiert par la connaissance ou même l'élévation spirituelle en torturant la nature, un point c'est tout ! Il s'agit d'une relation de cause à effet que les anciens avaient compris, mais que la civilisation moderne ne souhaite pas entendre.

Jay (via le forum) : Ce précédent passage est-il en rapport avec l'introduction de gènes de Namlú'u dans l'espèce Sapiens ? Cette question me paraît primordiale et elle semble être l'information la plus importante dans l'œuvre d'Anton. Il serait très intéressant d'approfondir ce sujet car il vaut son pesant d'or.

Anton Parks : Il est très probable qu’il se trouve du Namlu’u dans l’Homo Sapiens, ne serait-ce que grâce aux modifications génétiques apportées par les Ama’argi sur l’Homo Erectus, dont découle justement le Sapiens. La nature des modifications génétiques effectuées sur le Sapiens par Sa’am (Osiris) et Asé’et (Isis) sont inconnues. Mais je peux me risquer à dire qu'il est vraisemblable qu’ils aient utilisé des gènes de l’homme de Neandertal pour les combiner au Sapiens. Il est aussi très probable que les Neandertaliens ont possédé des gènes de Namlu’u, c'est d'ailleurs ce qui transparaît dans le tableau sur "les souches et personnages" (T2 et T3). Cela voudrait donc dire, qu'effectivement, le Sapiens aurait bien des gènes Namlu'u… Je vous rappelle à ce propos que les Namlu'u étaient en connexion profonde avec la Terre et son environnement. Lorsqu'ils ont quitté les lieux pour une raison de survie de leur espèce face à la menace Gina'abul, ils n'avaient pas laissé derrière eux le foutoir que nous avons créé.

Anne (via le forum) : Voyez-vous un rapport entre Ashtar (mythe moderne basé sur des contacts immatériels entre cette entité et des humains), et Isthar, la déesse mésopotamienne ?

Anton Parks : De mon point de vue, le rapprochement entre Isthar/Asthar est évident. La modification des langages étant souvent effectuée dans un premier temps par le biais des voyelles. L’appropriation de ce nom en dit long sur les intentions de ceux qui sont derrière cette mascarade. Innana-Nephtys était la déesse de la passion, de la séduction, des plaisirs et de la guerre, en opposition à Isis qui était sagesse, raison, amour et protection.
Ces deux déesses étaient en leur temps des femmes politiques (l’équivalent des chefs d’états actuels) et donc elles représentaient les forces en opposition sur cette planète. D'une certaine façon, elles témoignaient aussi des épreuves qui se jouent en chaque être humain.
Si nous observons ce détournement avec la pensée de l'ancienne Egypte, l’appropriation du nom Isthar/Asthar, permettrait de récupérer magiquement certains pouvoirs. Il est alors évident que ce qui se trame derrière ce Asthar n’est pas la sauvegarde, la protection et le bien-être des humains. Ishtar a mené l'humanité à la guerre (cf. le texte du Hopi Ours Blanc sur notre site). L’histoire tend à se répéter. Souhaitons que les gens voient clair dans ces discours décousus et chanélisés par des pro-Asthariens qui discréditent (peut-être à leur insu) des sujets importants de notre histoire en mélangeant passé et hypothétique futur. Beaucoup d'individus croient en ces absurdités et attendent patiemment la dissolution de la 3D pour vivre dans des mondes éthérés… Les cycliques temps messianiques sont de retour.

Mangimaru (via le forum) : Je voulais demander à Anton si le système solaire était toujours sous embargo ? (Par les planificateurs ?) Si oui, pourquoi et jusqu'à quand ? J'ai déjà eu l'occasion de lire cette information à plusieurs reprises et en recoupant différentes sources, il semblerait que Mars, Venus ainsi que d'autres planètes du système solaire sont toujours "habitées" (Ring-makers of Saturn, N. Bergrun) et cela peut être depuis très, très longtemps... Qu'elle est son opinion, avons-nous affaire au même "acteurs" que ceux décrits dans les livres ?

Anton Parks : Ce n'est que mon avis, mais je pense que notre système solaire est, effectivement, toujours sous embargo planificateur. La Lune et Mars étaient habités à l'époque des Chroniques, il y a peu de chance qu'elles ne le soient plus de nos jours. La situation semble compliquée dans l'espace, le terrien lambda n'a aucune idée de ce qui se passe en dehors de notre monde.

Prométhéen (via le forum) : Autre question sur les Planificateurs. Pourrait-on en savoir un peu plus sur eux ? Les races qui forment la communauté planificatrice se comptent-elles en centaines, en milliers ? Ont-ils une sorte de "Conseil Galactique" ? Sur quel monde se trouvent-ils ? Ont-ils un symbole commun ? Sont-ils présents également dans d'autres galaxies que la nôtre...?

Anton Parks : Je pense que les planificateurs se comptent plutôt par milliers d'individus, voire plus. Un conseil galactique comme dans les films de SF ? Pourquoi pas ! Mais sincèrement, je n'en sais rien. N'oubliez pas que les Gina'abul dont je restitue l'histoire dans mes Chroniques sont coupés du monde de la planification, même les membres planificateurs comme les Nungal-Shemsu n'ont jamais vraiment appris à planifier étant donné qu'ils se sont très vite retrouvés au cœur de cette guerre absurde décrite dans le T1. Les éléments dont je dispose à leur sujet proviennent des expériences de Sa'am-Heru ou encore du Girkù. Encore une fois je vais en frustrer plus d'un, mais vous en saurez un peu plus sur les planificateurs dans la suite du récit.

Ma Tudi (via le forum) : Dans les premiers temps de l'existence du Forum, Anton avait répondu à Curtis au sujet du livre sur le Réxégéna, de Valérie Barrow, et il lui avait dit être en parfait accord avec cette histoire (tensions diplomatiques puis guerre entre Kadistu et reptiliens au sujet du projet pour la Terre, puis intervention des Urmah, etc.). Anton est-il d'accord avec le portrait-type des Urmah qui est reproduit dans le livre ?

Anton Parks : Le dessin n’est pas très fin, mais il y a tout de même une ressemblance… Comme je l'ai évoqué plus haut, c'est un livre intéressant qui semble rapporter certains événements qui se situeraient avant le T1 des Chroniques.

Albator (via le forum) : Je suis un Camerounais de la tribu Guidar, né à Bidzar au nord du pays. C'est un village ma foi intéressant par le fait qu'il y a du marbre partout et soit en même temps un site archéologique. Dans mon dialecte, la couleur blanche se dit "Babbar" eh oui ! Dieu est appelé Mangoelva (le plus souvent on écrit Mangelwa). Mon frère, mon camarade : Mulmu'a. L'eau "enkilé ("e" bien appuyé). C'est vraiment étrange, mais bon, si ça peut aider certains sceptiques, tant mieux. Je suis bien conscient qu'Anton ne peut pas tout savoir. Il faudrait pour cela des milliards d'incarnations et encore...
Voici mes deux questions : Que font des seins et des menstrues chez des reptiles ? Pourquoi avoir laissé les humains se reproduire de manière anarchique comme autant de souris nuisibles ? N'ont-ils pas remarqué leurs capacités destructrices ? Moi, je trouve que nous sommes un échec, les plus stupides des animaux.

Anton Parks : Concernant votre question à propos des menstrues et des seins chez les Gina'abul, je vous rappelle que les Gina'abul sont des humanoïdes. Beaucoup de lecteurs semblent l'oublier. D'ailleurs, l'être humain possède leur patrimoine génétique.
Oui, il y a beaucoup de monde sur la planète Terre… Nous vivons dans une société de consommation qui a besoin de faire toujours plus pour maintenir son niveau d'achat et faire du profit. On en est arrivé à un tel point depuis le début des années 1990, que l'industrie ne fabrique plus du tout de "l'inusable" et de la qualité. Chaque appareil électroménager, audiovisuel, etc. n'est plus manufacturé pour durer dans le temps. C'est une escroquerie non officielle manigancée par les ombres du contrôle social qui sont aux ordres d’intérêts privés. Tout le monde le sait, mais aucun média n'en parle. C'est tout à fait scandaleux !
L’Homo Sapiens n’est pas favorisé par ses gènes, à l’opposé du Neandertal et des peuples premiers qui ne se sont jamais coupés de la Nature et qui ont toujours évolué en prenant soin d'elle. La spécialité de l’Homo Sapiens est de se couper de la nature en pensant que la technologie va la remplacer. Espèrerons qu’un jour l’être humain devienne le plus intelligent et le plus altruiste des animaux, ce qui n'est pas encore le cas…

Eric (via mail) : Une question sur l'actualité, à propos de la Conférence organisée au National Press Club de Washington D.C. ce lundi 27 septembre 2010, portant sur la question des incursions d'Ovnis au-dessus des sites américains d'armements nucléaires depuis ces 60 dernières années et sur l'annonce de l'ONU, aujourd'hui démentie, de la nomination d'une astrophysicienne, Madame Mazlan Othman, comme ambassadrice pour accueillir les extraterrestres. Ces deux événements me donnent le sentiment que les choses se précisent au niveau de l'arrivée d'extraterrestres. Qu'en pensez-vous et devrions-nous nous méfier, sachant que comme vous le dites, il existe plusieurs races extraterrestres, ayant des intérêts divers, dont certains sont hostiles vis-à-vis de nous ?

Anton Parks : Malgré cette forme de quarantaine que subit la Terre depuis très longtemps et dont j'ai parlé dès 2005, il est bien clair que notre planète est surveillée, et tout porte à croire, selon des sources de plus en plus officielles, que nos gouvernements entretiennent secrètement des contacts avec des civilisations extraterrestres. Maintenant, le contenu de ce genre de contact ou d'affaires nous est inconnu.
Tout ce que je peux ajouter, c'est qu'en haut, les choses se déroulent un peu comme ici-bas, c'est-à-dire qu'il existe des "bons" extraterrestres et des "moins bons". Il ne faut pas voir tout ce qui vient d'en haut comme étant automatiquement bon pour l'humanité, les Anunnaki étant un bon exemple à ne pas oublier. Espérons juste que les groupuscules humains qui sont supposés nous représenter n'ont pas joué aux apprentis sorciers avec ces engeances extraterrestres…

Questions de plusieurs internautes : A notre niveau, nous ne pouvons rien faire pour changer les choses, nous sommes des victimes dans ce monde créé à l’origine par des races reptiliennes.

Anton Parks : Nous avons tous des gènes reptiliens et, même s’il est difficile de le reconnaître, nous possédons des fonctionnements et des schémas communs. C’était justement un refus de remettre en cause des choses établies qui est à l’origine de la révolte des Usumgal et à l’origine de leur création adamique. Que nous le voulions ou non, le genre humain ressemble aux reptiliens.
Nous sommes tous conditionnés pour participer au système et l’entretenir. Contrairement aux peuples premiers, nous n’avons pas conscience de faire partie d’un tout et de l’influencer par nos actes et nos pensées quotidiennes. La notion de pouvoir personnel et de responsabilité est très difficile à appréhender dans son ensemble par les peuples dits "modernes".
Quant à changer les choses, nous pouvons le faire chacun à notre niveau, en suivant une règle simple, essayer de ne pas nuire dans nos actes quotidiens et leurs conséquences.

Christine (via mail) : Actuellement, quelle est la place de l'homme dans l'univers parmi toutes les races extraterrestres, quel rôle peut-il avoir dans un avenir proche ?

Anton Parks : Très bonne question. Aujourd'hui l'espèce humaine est amnésique et cela lui permet de compenser. Un peu de la même façon qu'une personne qui aurait subi un choc ou un viol et qui, pour se préserver de la cruelle vérité, aurait tout oublié.
Quel est le rôle de l'humanité dans un avenir plus ou moins proche ? La réconciliation entre les espèces de cet univers, l'humanité étant elle-même un gros mélange issu d'un programme planificateur, mais qui a été quelque peu amoindri. Lorsque l'espèce humaine aura dépassé ses peurs et aura fait la paix avec son passé et son environnement, elle aura toutes les attentions des êtres d'en haut qui commenceront alors à entretenir des relations directes avec elle. C'est mon avis simple et définitif sur la question.

Questions de plusieurs internautes : Que sont devenus les Usumgal, les Nungal et les Anunna à notre époque ? Pensez-vous que ces dieux seraient encore en vie ? Est-ce eux qui tirent les ficelles de la politique mondiale comme le dénonce David Icke ?

Anton Parks : Nous sommes tous les descendants de ces entités qui se sont attribués le nom de "dieu(x)". Que ce soit en ligne directe ou en qualité d'enfants génétiques. Notre monde est en grande souffrance, car il y a beaucoup d’inégalités, de misère, de famines et de guerres. Les véritables solutions ne sont pas appliquées uniquement pour garder l’être humain sous contrôle. Imaginez un monde sans misère, ni chômage, ni inégalités. Personne ne voudrait s’engager dans l’armée et le business de l'armement qui représente des milliards et des milliards de dollars par an manquerait cruellement dans les caisses de nos gouvernements…
A moins d'un miracle, nos hommes politiques entretenus par le système ne bougeront jamais. Que les "dieux" encore en vie ou leurs descendants soient derrière la politique actuelle, ne change finalement pas grand chose. La volonté de garder l'humanité sous contrôle est bien présente : les dégâts et la souffrance sont là. Je pense vraiment que c'est par son unique initiative que l'homme se libérera de l'injustice ; une initiative individuelle, mais commune à l'ensemble du peuple qui, ne l'oublions pas, est constitué de consommateurs. Qui dit consommateurs, dit grands pouvoirs.

Okéann (via le forum) : Je n'aurais qu'une question à poser. Actuellement, j'étudie beaucoup la méditation non duelle qui revient à dire que Tout EST LA SOURCE… que la source est aussi bien dans l'un et son contraire. Par exemple et selon nos concepts : LE BIEN / LE MAL, LE CHAUD / LE FROID, LA BIENVEILLANCE / LA MALVEILLANCE… et qu'elle jouerait donc tous les rôles à la fois afin de se connaître elle-même et s'auto-expérimenter : le bourreau et la victime, etc. Hors, dans vos livres, il est dit que Sa’am (et filiation) est un serviteur de la Source, donc selon nos concepts on le classe naturellement comme un bienfaiteur, du coté de la lumière, du positif, du bon... du nôtre qui sommes des victimes, donc du côté des gentils, lol. Et les autres alors... ? Les AN, ENLIL and Co...? S'ils n'œuvrent pas du coté de la source, sont-ils déconnectés ? Quel est leur rôle ? Sont-ils tels des Anges déchus qui ne sont plus "nourris" par la Source, est-ce pour cela qu'ils se nourrissent de nos énergies négatives qu'ils manipulent en créant peur, horreur, misère et chaos autour et en nous ? Où bien restent-ils acteurs de la farce Céleste et jouent-ils leur rôle à la perfection selon le concept que la "SOURCE EST TOUT" ?

Anton Parks : Très bonne question. Effectivement, nous provenons de la Source et c’est aussi le lieu où nous nous dirigeons tous. Personne n’est jamais totalement déconnecté de la Source, mais certains parviennent à poursuivre leur chemin en détournant les lois élémentaires de la Vie, en créant souvent intentionnellement malheur et chaos. C’est la peur de perdre le contrôle et le pouvoir qui les fait souvent agir de la sorte. Pour d'autres, c’est la peur de ne plus être dirigé ("guidé"), et la peur des responsabilités qui fait accepter les manipulations du camp adverse. L’histoire des Chroniques montre bien à travers les erreurs des protagonistes qu'aucun n’est ni tout blanc ni tout noir.
Prenons par exemple la reine Tiamata qui a tout fait pour garder le pouvoir afin de préserver sa communauté de prêtresses : elle n’a réussi qu’à exacerber le désir de révolte des mâles Usumgal. Quelques fois de bonnes intentions donnent des résultats négatifs et de mauvaises offrent des résultats positifs de part la prise de conscience de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas. Accepter de tirer l’enseignement et la sagesse des situations, ne veut pas dire qu'il faut regarder ces situations comme normales ou bonnes alors qu’elles ne le sont pas nécessairement, mais reconnaître le caractère "élévatoire" de l’expérience. Ce sujet tourne autour du thème de la planification et d'une forme d'équilibre dont je souhaite préciser quelques aspects d'ici la fin de cette interview.

Questions de plusieurs internautes : Qu'en est-il d'une éventuelle montée en dimensions de l'humanité pour nous sauver de cet enfer ? Certains médiums prétendent qu'il faudra nous affranchir.

Anton Parks : Nous passerons sûrement (ou auront accès) à une dimension plus élevée lorsque l’humanité sera prête. Pour l’instant, cela me semble impossible, beaucoup trop d’êtres humains et d’animaux souffrent sur cette planète. Il existe des races évoluées, ailleurs, qui vivent effectivement dans ces dimensions. Pour nous, sur Terre, il faudra en un premier temps éliminer les guerres, les conflits et la famine, afin de se hisser petit à petit dans des dimensions plus élevées.


Les dimensions supérieures sont celles où les énergies d’une planète et des habitants qui y vivent sont directement perceptibles. Alors, bien entendu, que les dimensions supérieures sont déjà perceptibles pour certains d'entre nous, d’où les phénomènes de médiumnité et de prémonition. Mais s’y hisser est une tout autre affaire qui ne sera possible que collectivement et dans un climat sain, n’en déplaise à ceux qui crient sur tous les toits qu’ils sont persuadés de faire partie d’une élite qui ascensionnera bientôt tandis que d’autres périront parce qu'ils ne se seront pas affranchis.

Chaque humain n'aura pas besoin de s'affranchir pour accomplir ce changement fréquentiel, beaucoup de "gourous new age" et de faux prophètes utilisent ce terme et cette forme de peur pour culpabiliser les masses afin de récupérer quelques adeptes. Cette technique est récurrente, même cyclique, car elle se manifeste particulièrement en fin de cycle de notre société. Ces personnes sont faciles à identifier puisque, lorsqu'elles parlent d'elles ou de leur ligues, elles s'expriment comme au temps des faux dieux qui régnaient sur Terre : elles ne s'intègrent jamais dans la masse humaine : il y a eux et les humains. Il y a eux et leur énergie ou leurs dimensions et vous, "pauvres humains, vous qui vivez dans cette médiocre 3D" qui vous a donné la vie et dans laquelle pourtant vous êtes supposés évoluer (dans les deux sens du terme).
Il est impossible que ces personnes soient des guides spirituels. Les guides spirituels ou les personnes ascensionnées ou encore les avatars, ne parlent pas comme cela, ce sont des gens simples et sans ego qui s'expriment clairement dans un langage accessible à tous pour expliquer des concepts de la vie. Expliquer le sens de la vie n'est pas compliqué. Les guides ne se comparent jamais aux autres non plus ; ils sont humbles. Les véritables guides n'étalent jamais leur vie personnelle et elles ne sont pas des personnes avides de pouvoir et de reconnaissance.

Beaucoup veulent vivre des choses extraordinaires tant leur vie leur semble vide. L'espérance en l'extraordinaire est un bon moyen pour donner un sens à son existence… Désolé, mais c'est aussi pour ne pas prendre de décisions et pour ne rien faire. Nous pouvons vivre des événements extraordinaires en nous réalisant, en allant au-delà de nos peurs et de nos colères. C'est ici que le problème de notre société se trouve. Lorsque ce cap est franchi, tout est possible. C'est pourtant le thème de beaucoup de films et de livres formidables. Mais, comme nous sommes dans une société de consommation, la majorité d'entre nous regarde un film ou lit un livre et l'oublie… pour passer à un autre film ou un autre livre… L'humanité est amnésique et n'écoute pas les signes qui lui sont présentés.
J'entends souvent dire : "Ah, ces sales reptiliens ou encore ces politiciens ! Tout est de leur faute, nous ne pouvons rien faire." Les gens oublient souvent qu'ils se sont incarnés ici et qu'ils savaient obligatoirement où ils mettaient les pieds. La vie est un peu comme un jeu vidéo où l'on doit trouver les solutions pour avancer et survivre en vue d'accomplir la mission qui nous est destinée. Pourquoi serait-ce possible dans un jeu insipide et pas dans la vraie vie ?
Lorsque les bons choix sont pris, les portes sont ouvertes pour avancer. Comme le dit le dicton : Si tu veux changer le monde, change-toi toi-même. Mais je le précise, il n'est pas question d'affranchissement ou de rédemption. Se changer, c'est avant tout s'accepter et s'aimer, avec ses qualités et ses défauts. Se changer, c'est s'observer : regarder là où l'on est doué et là où on l'est moins. Là où l'on fait du bien ou encore là où l'on fait mal aux gens. C'est aussi remarquer ses peurs, c'est déterminer ses envies et prendre en considération ses frayeurs pour accéder à ses désirs. Il s'agit d'équilibre, sans cesse d'équilibre. Lorsque vous êtes conscient que l'équilibre autour de vous est instable par votre faute ou par d'autres, il faut savoir prendre les bonnes décisions pour vous et pour les autres. Lorsque l'équilibre est finalement obtenu (il s'obtient assez souvent avec abandons ou pertes et fracas), alors cet équilibre se transformera nécessairement en harmonie, mais là, nous ne sommes plus tout à fait dans un monde purement humain, mais plutôt dans celui des êtres élevés ou des planificateurs… L'être humain est potentiellement un planificateur en devenir.

Je finirai en ajoutant que j'assume la dureté de certains de mes propos lorsqu’elle concerne ma volonté de déconnecter les gens à cette forme de matrice de l’endormissement culturel édulcoré dans laquelle nous sommes plongés. Je n’ai pas un rôle facile à endosser, mais je l’assume ! Mon objectif est de susciter des réflexions qui vont s’orienter vers de l’action. Les réactions positives ou négatives qu’occasionnent mes propos forment toujours des réactions, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Lorsque la joie et la colère sont passées, le moment des décisions est là, donc celui des actes. Si j’arrive un tant soit peu à cette forme de réaction et de réflexion qui prend à contre-pied le cerveau reptilien, c’est que mon objectif est atteint. La raison fera le reste.
Je suis contre la non-action et les béatitudes spirituelles, celles que prônent plusieurs mouvements mystico-spirituels ou même chrétiens et qui attendent des changements les bras croisés en pensant qu’ils viendront du ciel. C’est dans l’action et la prise de conscience que l’humanité se réveillera et qu’elle prendra en main son destin au lieu de le déléguer à une bande d’escrocs qui met à sac la planète au nom du dieu argent.

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