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Les Mondes creux et les Anunnaki :
une interview exclusive d'Anton Parks

 une interview de Karma One

pour le magazine Top Secret

- Hors Série N°1 - été 2006
 

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Anton Parks, l'auteur du " Secret des Etoiles Sombres ", premier volume d'une trilogie (" Les Chroniques du Girku " paru aux Editions Nenki) sur les Anunnaki et sur la partie la plus énigmatique du passé de notre planète s'exprime sur sa vision de la thématique des mondes creux et, par conséquent, de la terre creuse : il puise en partie ses connaissances dans les textes sumériens et dans les " mythes " des civilisations antédiluviennes. Un entretien qui nous plonge au coeur des abysses et des cavernes du globe terrestre, là où résideraient d'étranges créatures.

Une interview de Karma One pour le magazine Top Secret - Hors Série N°1 - été 2006

Merci à Karmaone qui nous a amicalement concocté l'interview fulgurante d'Anton Parks. Une façon remarquable de traiter le dossier "Terre Creuse" sur d'autres pistes et perspectives…
Roch Saüquere, directeur de la publication et responsable éditorial du magazine Top Secret.

Top Secret : La thématique de la terre creuse n'est certes pas un concept " moderne " remontant à des chercheurs du 19ième ou à des auteurs comme Jules Vernes. Il semble que les Sumériens évoquaient déjà cette conception sous l'appellation d'Abzu (Apsu en akkadien). Que recouvre-t-elle ? Comment se présentent ces mondes creux, à quoi cela ressemble-t-il ?
Anton Parks : Dans la mythologie mésopotamienne, l'Abzu représente l'abysse des eaux situé sous la croûte terrestre. Cette gigantesque masse fluviale irrigue le Tigre, l'Euphrate, mais aussi toutes les eaux du monde. Il existe de nombreux mythes différents qui confortent cette conception. Je pense que nous en reparlerons plus loin.
Un passage assez explicite de la littérature akkadienne évoque clairement l'Apsu (Abzu) en tant que lieu extraordinaire en dehors du monde habité des Hommes. Il s'agit de la tablette 11 de la version ninivite de l'Epopée de Gilgamesh. Le "dieu" Ea (Enki), le maître de l'Apsu (Abzu), prévient Ut-napishtim (le Noé babylonien) qu'un cataclysme décidé par le Haut Conseil des "dieux" recouvrira la Terre entière et qu'il ne laissera aucun survivant. Ea-Enki présente à son protégé la façon de fabriquer un bateau insubmersible qui lui permettra de naviguer sur la mer et d'échapper au déluge. Ensuite, le maître du monde souterrain conseille à Ut-napishtim de dire aux personnes qui trouveraient son départ suspect :"[Dis-leur] : "Je crains qu'Enlíl [Ndlr : l'adversaire d'Ea-Enki] ne m'ait pris en haine. Je ne resterai donc plus en votre ville, je ne garderai plus les pieds sur le territoire d'Enlíl, mais je descendrai en l'Apsu pour demeurer auprès de monseigneur Ea"". Cet étrange conseil ne peut se traduire correctement que si on considère bien l'Apsu comme étant le monde souterrain où Ea-Enki demeure et où le protégé du maître des abysses trouvera refuge avec son navire. Ce n'est pas indiqué sur la tablette, mais on imagine bien le seigneur des abysses conseiller Ut-napishtim sur la façon de le rejoindre dans son monde souterrain en passant par l'ouverture d'un des pôles de la planète.
Enki-Ea n'aurait jamais avisé Ut-napishtim de le retrouver sur la terre ferme du dessus, alors qu'un "ouragan diluvien écrasa la Terre pendant 6 jours et 7 nuits" selon les termes du même texte akkadien… La violence de ce déluge est d'autant plus évidente qu'il est dit plus loin que "les Anunnaki brandirent leurs "torches" de leur éclat divin qui embrasa la Terre… les dieux pris d'épouvante devant le déluge, prirent la fuite en montant jusqu'au ciel d'Anu". Les torches sont bien-entendu les vaisseaux embrasés des "dieux" qui leur permirent de s'élever et quitter la Terre pour rejoindre le "dieu" An(u) dans le ciel. C'est d'ailleurs du ciel que les "dieux" constatèrent les dégâts sur la surface du globe. Pendant ce temps, Enki-Ea qui ne faisait pas partie du voyage, se trouvait tranquillement à l'abri dans son Apsu (Abzu) avec les siens et Ut-napishtim !
Ce petit détail en dit beaucoup sur la façon dont la Terre fut partagée entre les "dieux". Aucun Anunna(ki) n'avait le droit de mettre les pieds dans l'Abzu d'Enki, sinon ils ne se seraient pas tous envolés et seraient simplement descendus sous terre auprès du maître des abysses…
Lorsque l'on décompose le mot sumérien AB-ZU, on obtient "le trou de la connaissance" ou encore "la retraite du savoir". Ces définitions sont conformes avec le fait qu'Enki-Ea soit considéré comme un être à part parce qu'il possédait une connaissance particulière provenant de sa mère Nammu, la grande généticienne des Gina'abul ("lézard" en sumérien = nom de la famille à laquelle appartiennent les Anunnaki).

 

Top Secret : Dans votre livre, "Le Secret des Etoiles Sombres " (paru aux Editions Nenki), une certaine catégorie d'Anunnaki y résident. Pouvez-vous nous expliquer brièvement ce que sont les Anunnakis et pourquoi, cette caste réside-t-elle dans les mondes creux ?


Anton Parks : Au début des chroniques que je relate, ce ne sont pas les Anunna, mais plutôt une race affiliée à ces derniers et dénommée Šutum qui occupait généralement les mondes creux. Ces êtres étaient des ouvriers sous les ordres de la caste dominante Ušumgal (Grands Dragons) qui règne en maître dans la Grande Ourse. Les Ušumgal avaient pour roi un certain Abzu-Abba qui vivait effectivement sous terre, dans l'Abzu. Ce roi illustre possédait tous les Abzu des colonies Gina'abul (NDR : nom générique des races reptiliennes). Abzu étant le terme commun utilisé par les Gina'abul pour nommer chacune des cavités planétaires.


Le roi Abzu-Abba fut éliminé et dépossédé de ses biens par Enki, le fils du "dieu" An parce qu'il avait découvert la véritable raison qui incita les Ušumgal à vouloir cloner les guerriers Anunna. Ce fut ensuite pour cacher le nombre d'Anunna cloné qu'An et ses complices dissimulèrent une grande partie de ces derniers dans les entrailles des mondes creux à l'insu d'Enki.
Pour des raisons trop longues à décrire ici et exposées dans "Le Secret des Etoiles Sombres", une guerre éclata au sein de la famille des Gina'abul qui eut pour conséquence la venue des Anunna dans notre système solaire. Pour simplifier, nous dirons qu'Enki et sa mère Nammu héritèrent alors de l'Abzu (le monde souterrain) d'Uraš (la Terre).
Ce furent donc les êtres sous la responsabilité exclusive de Nammu et de son fils qui s'installèrent dans l'Abzu terrestre. C'est en ce lieu précis que Mamítu-Nammu et Enki créèrent l'humanité. Ces mêmes faits sont clairement rapportés dans de nombreuses mythologies. Les textes mésopotamiens attestent avec précision qu'Enki et sa mère Nammu étaient des cloneurs légendaires qui vivaient et travaillaient dans l'Abzu.


Pour finir sur les Anunna et Enki, le maître des mondes souterrains, j'ajouterai que le fils de Nammu bénéficiait d'une position inédite et particulière au sein du royaume des Gina'abul-Anunna. De par sa mère Mamítu-Nammu, il jouissait d'une sorte d'érudition que ne détenaient pas les Anunna(ki). Enki possédait des droits spéciaux qui lui permettaient à la fois de conseiller les Anunna(ki) d'Enlíl, mais aussi de les diriger ponctuellement avec ce dernier. Aux yeux de l'ensemble des Anunna, Enki était regardé comme un être à part détenant un savoir qui leur est était totalement inconnu, précisément celui des prêtresses qui soutenaient le maître des abysses. Cette situation singulière donna à Enki de nombreux privilèges que même Enlíl, maître incontesté des Anunna(ki), ne possédait pas.

Top Secret : La religion catholique - surtout lorsque l'on voit certains tableaux de Jérome Bosch ou des " effrayantes " illustrations du catéchisme pour les enfants au début du 20ième siècle - fait traditionnellement mention du fait que les enfers sont des mondes souterrains peuplés de créatures démoniaques, reptiliennes et ayant un rapport avec le feu. Est-ce issu d'une connaissance sumérienne de ces mondes ?


Anton Parks : Les abysses renvoient à une notion de l'étrange, à quelque chose d'impénétrable et d'inquiétant. Mais, il y a cet amalgame systématique qui est fait entre l'intérieur de la Terre (la terre creuse = l'Abzu) et les cavernes qui se trouvent sous la croûte terrestre ou les montagnes. Ceci peut paraître insignifiant, mais prend tout son sens lorsque l'on se réfère à l'univers des Gina'abul que l'on retrouve en partie dans les légendes sumériennes.


L'Abzu de la mythologie mésopotamienne est généralement un endroit calme peuplé de créatures bénéfiques, certes aux multiples formes, mais qui oeuvrent pour l'humanité. Il y a parmi ces entités les Nungal (ou Igigi) clonés par Enki, des êtres aquatiques dénommés Abgal (Apkallû en akkadien), des prêtres Enkû, des Namlú'u (des rescapés de l'humanité primordiale) ou encore des femelles Amam'argi (litt. "Mère lumineuse qui restaure")… Tous ces individus vivent en parfaite harmonie au sein de la terre creuse que l'on peut assimiler au paradis terrestre.


Ce monde est en opposition avec l'univers des cavernes où se sont réfugiés certains Anunnaki, mais aussi quelques Kingú (Gina'abul royaux) et des Mìmínu ("des gris") au service de la caste dominante Gina'abul. Cet univers est effectivement celui que l'on retrouve dans la littérature judéo-chrétienne qui évoque des enfers peuplés de dragons et de serpents sinistres et menaçants.

Top Secret : Dans votre livre également, il est fait mention du fait que toutes les planètes (même les lunes) sont creuses. Est-ce la nature même d'une planète d'être creuse ?


Anton Parks : Je ne suis pas scientifique, ma spécialité étant plutôt le passé de l'humanité. Mais, effectivement, mes connaissances en la matière me permettent d'affirmer sans l'ombre d'un doute que toutes les planètes sont creuses et qu'elles peuvent pour la plupart abriter la vie telle que nous l'expérimentons dans notre 3ème dimension ou fréquence. Nous avons fait un gros dossier sur le sujet sur mon site Internet. A l'époque, Roch Saüquere avait eu l'extrême gentillesse de nous autoriser à utiliser la magnifique photographie qu'il avait décelée en fouillant minutieusement les archives de la mission STS 75. Depuis cette photo a fait le tour du monde… Votre magazine a également consacré un très beau numéro sur ce sujet en 2002.
Au-delà des mythes et au vu des clichés de la Nasa qui circulent sur le Net, cette réalité ne fait plus aucun doute !

Top Secret : Justement, parlons de mythologie. Est-ce que l'on trouve des références aux mondes creux dans d'autres cultures anciennes comme la culture Egyptienne, tibétaine, sud-américaine ou bien est-ce confiné aux seuls Sumériens ?
Anton Parks : Oui, bien entendu, cette notion est planétaire et se retrouve dans de nombreux mythes qui n'ont à priori rien à voir les uns avec les autres. En Amérique du Nord, les Indiens Hopi de l'Arizona prétendent avoir été créés dans le monde souterrain par le Grand-Esprit Masaw, le Créateur de l'espèce humaine et gardien du monde souterrain qui n'est autre qu'un "double" de l'Enki-Ea des Sumériens.


Les Marawi et les Adima d'Afrique racontent que les premiers Africains avaient été créés dans les profondeurs de la Terre. Ils se trouvaient donc rassemblés au centre de la Terre et résolurent de s'éparpiller pour gagner la surface. Mais, pour rejoindre les endroits désignés à chacun par les dieux, il leur fallut traverser un grand fleuve et se purifier dans ses eaux.
En Amérique centrale, les Indiens Nahua descendants des Aztèques déclarent que les Maîtres de la Terre habitent un royaume souterrain qui soutient le Monde. Ils nomment cet endroit le Tlalocan. Le Tlalocan est une immense grotte composée de montagnes, de fleuves et pourvue dans sa partie orientale d'un lieu aquatique où se rejoignent toutes les eaux du monde. C'est précisément à cet endroit que réside la Déesse-Mère "qui est à la fois l'embryon et l'être multiple de l'ensemble des sages-femmes". Cette vision est conforme à l'idée que se faisaient les Sumériens de l'Abzu, le lieu où Enki-Ea créa l'humanité avec sa mère Nammu, elle-même considérée comme la Déesse-Mère...


En Australie, les Aborigènes de la terre d'Arnhem prétendent que "la Toute-Mère" arriva au Nord du continent sous la forme d'un serpent et qu'elle donna naissance aux premiers Australiens. Après cela, elle retourna chez elle à l'intérieur de la terre...
Il y a cette légende des Tabetu d'Afrique qui raconte l'histoire de cet homme qui se trouva perdu au fond d'une caverne et qui marcha très longtemps sous terre. Il finit par découvrir une ouverture et fut sauvé. Il se trouva alors dans un pays totalement inconnu. Des personnes l'accueillirent chaleureusement et toutes les femmes voulurent l'épouser. Il vécut là sans savoir où était sa famille".


En Irlande, ce sont les Tuatha De Dannan qui sont originaires de l'intérieur de la Terre. Ils sont mandatés par la déesse Dana en vue d'anéantir les géants qui infestent l'Irlande.
Il y a aussi cette légende rabbinique qui dit qu'après avoir été expulsé du paradis, Adam eut le brûlant désir d'y retourner. Il se mit à chercher une de ses portes dans la montagne, qu'il retrouva mais elle était fermée, obstruant définitivement l'accès ! Ce même thème se retrouve dans un des épisodes de Gilgamesh où le héros doit passer par une montagne pour accéder au monde des "dieux"...
Comme vous le voyez, il existe un nombre incalculable de mythologies qui traitent de ce sujet. Il y aurait de quoi rédiger plusieurs volumes.

Top Secret : Certains auteurs comme Joscelyn Godwyn (Arktos, Adventure Unlimited Press) ont fait la synthèse de travaux d'autres chercheurs du 19ième siècle sur des continents intérieurs qui tapissent la face interne de la terre. On parle des continents d'Agharta et de la ville de Shambala, qui entretiendrait des relations avec le Tibet. Que recouvre ces lieux mythiques ?
L'Agartha se trouverait aujourd'hui au centre de la Terre. C'est le séjour des bienheureux où règne une lumière céleste. C'est du moins ce qu'il ressort des légendes tibétaines et ce concept est en accord avec la plupart des mythes que nous venons de relever plus haut. Il est généralement admis que l'Agartha n'était pas souterraine auparavant et qu'elle se situait dans le désert de Gobi il y a plus de 6 000 ans. Sa capitale se situait à l'endroit où se dressent aujourd'hui les ruines de Khara Khota.
Détail important, ceci implique donc que le terme Agartha n'englobe pas totalement la notion de terre creuse. Des traditions occultes venues du Tibet expliquent qu'il y eut une guerre effroyable dans le désert de Gobi, siège de la civilisation avancée des Uighurs et que cette guerre atomique détruisit tout sur son passage. Cette dernière condamna le royaume de l'Agartha à s'enfouir au cœur de la Terre.


Le terme AGA-AR-THA "Grand esprit pur et total" proviendrait du mongol, lui-même adapté à partir de l'alphabet uighur. L'alphabet uighur serait un dérivé du sogdian qui viendrait de l'araméen. Un petit exercice auxquels mes lecteurs sont désormais habitués nous permet de décomposer ce nom à l'aide de l'Emešà, le langage matrice des Gina'abul (le syllabaire suméro-akkadien) : A-GÀR (plaine) ; TA5 (brillant), soit "la plaine brillante" ou encore A-GÀR-TA5-HÁ "la plaine brillante de la multitude". Une fois de plus l'idéologie Gina'abul et sumérienne nous permet de démystifier le sens profond d'un terme légendaire, car elle met en évidence l'aspect à la fois terrestre et divin de l'Agartha en tant qu'ancienne plaine baignée par le soleil où résidait une multitude d'individus. Le symbolisme axial de l'univers, c'est-à-dire de la montagne et de la caverne est totalement manifeste ici…
Le même type d'exercice nous permettra de décomposer le terme Shambala qui serait plutôt le nom d'une localité intra-terrestre, d'une cité verte et blanche bâtie de pierres précieuses éclatantes. ŠÀ-AM-BALA donne en sumérien : "le cœur du seigneur qui creuse les fossés" ou encore "les entrailles du seigneur du fond courbé". Cette pensée englobe l'idéologie mésopotamienne qui fait du maître des abysses Enki-Ea à la fois "le seigneur des mines" ou celui "des entrailles de la terre ou du fond courbé de la planète".

Top Secret : Malgré l'abondance de références anciennes à propos de cette mystérieuse thématique des mondes creux, les chercheurs en science humaine ou en astrophysique considèrent cette thématique comme absurde ou ignorent ces références. Pourquoi à votre avis ? Et surtout, pourquoi cette possibilité que notre terre soit creuse, voire même habitée par d'étranges entités heurtent tant notre sensibilité ?


Anton Parks : Notre inconscient collectif se souvient de l'existence de ces "dieux" à la forme "animale" qui vivraient sous nos pieds. Admettre la présence des gigantesques cavités terrestres obligerait la Communauté Internationale qui gère les affaires de la planète à devoir rendre des comptes auprès de l'humanité. Cette Communauté souhaite-t-elle vraiment montrer à la face du monde l'existence de telles entités plus ou moins favorables ? Souhaite-t-elle se ridiculiser et prendre le risque de perdre le contrôle de ses esclaves humains ? Si l'énorme arnaque venait à être découverte un jour, souhaite-t-elle encore exhiber les "dieux" Anunnaki qui vivent sous les montagnes et qui gèrent secrètement les affaires humaines ? Le lourd secret finira bien par se savoir un jour, sans doute prochainement, mais je doute fort que tout cela se déroule dans la plus grande des sérénités.
Le texte apocryphe intitulé "Le Livre d'Adam", rejeté par le culte judéo-chrétien qui mène ce monde depuis des millénaires, en dit beaucoup sur l'existence, non pas des êtres bénéfiques qui vivent dans l'Abzu, mais de ceux qui résident dans les cavernes, c'est-à-dire des Anunnaki dénommés Archontes chez les Gnostiques.

 

La stupeur du témoin face aux démons des cavernes dénote celle qui risquerait certainement de s'exprimer si le lourd secret venait à être révélé prochainement : "Après que la vie première et souveraine m'eut ainsi parlé, je me transportai par sa puissance dans le séjour des ténèbres, dans le lieu qu'habitent les méchants, dans les demeures des êtres corrompus, dans le repaire des serpents, dans les fournaises du feu consumant, dans les fournaises de ce feu qui monte, monte jusqu'aux limites même du firmament […]. J'allai dans le lieu des ténèbres : je vis les rebelles, je vis les portes de l'obscurité, […] les abîmes du pays de Sinevis ; l'eau noire roulant dans ces abîmes, eau qui donne la mort à quiconque ose l'affronter. Je vis au milieu de cette eau des serpents de diverses couleurs et de diverses espèces ; je vis les vaisseaux des ténèbres différents les uns des autres ; je vis leurs pilotes dépravés assis chacun dans son navire, revêtus de leurs armes impies". (extrait de : " Le Livre d'Adam ou "code Nazaréen", extrait de la première partie du chapitre 6 ").

Comme vous l'aurez compris, nous sommes ici bien loin de la spiritualité de l'Abzu, de Shambala ou encore de l'Agartha. Les serpents qui vivent dans "l'obscurité" des cavernes se disputent la légitimité de la planète. Ils le font depuis des millénaires par humains interposés. Mais, fort heureusement pour l'humanité, les entités qui se situent dans la gigantesque cavité planétaire ont toujours veillé sur elle. Vu le contexte mondial actuel qui ne s'arrange guère, les entités bienveillantes que l'on retrouve dans bon nombre de mythologies risquent fort de placer à nouveau l'espèce humaine face à ses responsabilités en tant que "jeune adolescente" qui devra faire un choix…



© 2006 Anton Parks, pour les décompositions, traductions et interprétations suméro-akkadiennes.

Interview : Karma One (www.karmapolis.be )

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